Nom de Dieu ! Verset 2

Petites Histoires -  8 avril 2014

Fraichement arrivée au 17ème siècle chez ma copine Marie de Guise, en ce week-end de Pâques, je comprends rapidement que je ne vais pas me marrer… du tout… (Lire : Nom de Dieu ! Verset 1)
Débarquer en plein Carême, un Vendredi-Saint, c’est encore pire que de se mater Arte à 5h du mat’, car en plus, on ne peut pas boufffer ! Soudain, j’aperçois une lueur d’espoir lorsque Marie me raconte les étranges événements qui ont lieu au couvent des capucines : religieuses « revivant » les stigmates du Christ…

Bref, il n’y a plus de temps à perdre en ce ce jour de Vendredi Saint : direction le couvent des folles-dingos !

Allez hop, c’est parti, suivez-moi !

vue du couvent des capucines, place Vendôme au 17ème siècle.

Vue du couvent des capucines, place Vendôme au 17ème siècle.

J’arrive de bon matin et de bon entrain place Vendôme. La petite chaise à porteur dans laquelle je suis secouée comme un prunier, s’arrête enfin devant le couvent des capucines qui occupe toute une partie de la place.
Je descends et frappe à la lourde porte en bois. J’ai l’impression de m’apprêter à monter dans le train fantôme d’une fête foraine, j’ai délicieusement les chtouilles !

Une petite trappe s’ouvre brusquement et … un homme ? Ah non, une femme avec de la moustache ! me demande sèchement :

« Qui êtes vous ?

Madonna dell Granduca, Raphael

Madonna dell Granduca, Raphael

Je prends l’air niais et recueilli des Vierges touchées par la grâce que j’ai vu dans les tableaux de Raphael.

– Je suis une humble pécheresse, ma sœur, que la famille de Guise, dans sa grande mansuétude, vous recommande. Je souhaite éprouver ma foi auprès de Jésus Christ notre Sauveur en ce jour de sa Crucifixion sur la Croix. »

Puis je me signe dans une génuflexion, qui, tout comme mon biblio-blabla, font partis du plan soigneusement élaboré la veille avec Marie (Lire : Nom de Dieu ! Verset 1). Ça marche ! La bonne sœur « hipster » avec sa moustache, me laisse entrer.

Je suis conduite tout schuss à la messe. Je fais un planté de missel au dernier rang et je chasse la nonne de l’œil, dans l’espoir que l’une d’elles partent en dérapage de saintes-scarifications.
Rien…
Finalement c’est moi qui pète les plombs : 3 heures de litanie en latin ont raison de ma raison et la position à genou sur les dalles de pierre a raison de mes ménisques.
Ah… le manque de pratique !

Je ne vois plus qu’une solution : me barrer de cette piste noire.

Après une rapide étude du terrain (miné de bonnes sœurs), deux options s’envisagent : faire une série de roulades arrières ou une galopade à quatre pattes.
Étant nulle en gym, j’opte pour la deuxième option.

Quelques minutes plus tard, je m’écroule dans un râle de douleur et de soulagement sur un banc de pierre devant la chapelle. Des religieuses passent devant moi dans leur accoutrement gris, large et tombant ; j’ai l’impression d’assister à un défilé Céline ! Tout à coup, une d’elle retient mon attention : en total look Margiela, elle est accoutrée d’une simple robe de bure, les bras chargés de bandages. Dieu (le vrai, pas Karl !) doit les aimer « slim » car la pauvre est encore plus maigre que Kate Moss…

Vierge aux rochers, de Vinci

Vierge aux rochers, de Vinci

Reprenant mon air évangélique de « Vierge aux Rochers », je l’interpelle :

« Ma sœur, par pitié pour ma pauvre âme, daignez m’entretenir de la Passion du Christ. »

Elle s’arrête et tourne vers moi un petit visage tout émacié. La jeunesse et la beauté ont du mal à triompher de sa maigreur. Sa peau translucide semble prête à se déchirer sur l’ossature de ses hautes pommettes.

« Je m’apprête à la revivre mon enfant, me dit-elle, je vous invite à faire de même. Mais je dois d’abord porter secours à sœur Marie-Dorothée, que Jésus, dans sa grande miséricorde, à bien voulu honorer dans sa chair.

Je ne suis pas sûre d’avoir tout capté, je le lui dis.

– La plaie du Christ s’est manifestée à la mamelle de sœur Marie-Dorothée, m’explique-t-elle avec ferveur. Il l’a élue pour lui faire partager sa Passion. Depuis des mois, elle sent le feu dévorant de sa crucifixion de la manière la plus douloureuse et le plus aiguë qu’il soit en son sein. Mais comme notre Sauveur veut que l’on montre humilité en toute chose, sœur Marie-Dorothée ne fait point état de sa bénédiction. »

Intérieur du Cloîre

Intérieur du Cloîre

Je suis effarée par de tels propos. Ma curiosité piquée au vif, je suis religieusement ce petit rat de monastère. Je constate qu’elle boite, je me propose donc de l’aider à porter ses accessoires « Margiela » afin qu’elle ne se pète pas le dos, qu’elle a déjà fort décharné.

« Ne vous préoccupez point de mon corps, pas plus que vous ne devez vous préoccuper du vôtre ; cette vile chose est source de tous les pêchés, lance-t-elle froidement. »

Je planque aussi sec ma french manucure dans mes manches, et je me félicite au passage de n’avoir mis qu’une BB crème ce jour là.

Puis elle ajoute de sa voix fluette :

« Il faut infliger à cette chair honteuse le châtiment qu’elle mérite.  Aut pati, aut mori ; il faut souffrir ou mourir.

 

J’opine chaleureusement du chef, sentant que je suis tombée sur le bon numéro.

– Comment puis-je faire, ma sœur, pour châtier ce corps ennemi comme il le mérite? Dis-je aussi sérieusement que mon hypocrisie me le permet.

– Je ne suis qu’une pauvre créature et mon châtiment est bien trop doux pour être l’enseignement du Christ, qui lui a souffert justement pour tous les hommes. Aussi, ne puis-je vous conseiller, mais voici la discipline que je m’applique : je porte un épaisse ceinture de crin serrée autour de la cuisse, qui meurtrit profondément et sans répit mes chairs. Son visage s’illumine : ma robe n’est jamais plus belle que teinte de sang. Je pratique l’ascèse depuis des années.

– L’ascèse ? C’est à dire que vous mangez que dal, ma sœur ?

– Je m’astreins à de longues périodes de jeûnes durant lesquelles je n’absorbe aucune nourriture. Le reste du temps j’ingurgite un peu de pain rassis mêlé de cendres que je trempe dans l’eau fétide provenant des issues des cuisines.

– Ok, en gros le reste du temps vous dégueulez…

– Je quoi ?

– Non, rien, ma sœur… »

Cellule de religieuse

Cellule de religieuse

Je suis tellement estomaquée (c’est le cas de le dire), que je remarque à peine que nous sommes entrées dans une petite cellule toute sombre.
Dans la pénombre, je découvre une forme allongée à même le sol. Une femme est étendue là, elle se redresse avec difficulté.
Elle lève vers nous un visage contracté de douleur que la mort semble avoir imprimé de son sceau. Seules les prunelles luisantes, profondément enfoncées dans leurs orbites, indiquent la vie.  Elle grimace un sourire.

Ma petite bonne sœur s’agenouille près d’elle et soulève sa chemise. Je découvre avec stupeur un spectacle qui manque de me faire défaillir : une plaie béante et purulente remplace son sein gauche. Je réprime à grand peine un haut le cœur, ce que voyant la pauvre créature malade, me dit :

« C’est un cancer dont Jésus Christ, dans sa grande bonté, à bien voulu me faire grâce. Nous souffrons ensemble dans notre chair. Puisse notre douleur sauver de pauvres âmes… »

Elle n’a pas le temps de finir sa phrase qu’une terrible odeur âcre de chairs en putréfaction se répand dans la pièce.
Ma petite bonne sœur « Margiela » et moi-même avons une violente nausée. Je me jette en dehors de la cellule, juste à temps pour ne point inonder la pièce d’un autre miasme nauséabond qui pour l’heure vient se répandre sur un magnifique chèvre-feuille. Peut-être que l’odeur de l’un compensera celle de l’autre…

Ma sensiblerie « 21ème siècle » me fait honte, et par égard pour la pauvre malade, je rassemble mon courage et décide de retourner dans la pièce en me fustigeant d’un « Allez grosse, t’en as vu d’autres ! ».

J’espère que ma petite bonne sœur a mieux su contenir sa « sensiblerie » nauséeuse que moi.
Je m’arrête net sur le seuil de la porte, effarée : elle est en train de s’administrer de grands coups avec une sorte de fouet à chaines qui lui déchire cruellement le dos.
Sœur Marie-Dorothée ne semble pas s’émouvoir outre mesure :

La Passion du Christ

La Passion du Christ

« Ne vous donnez point la discipline pour si peu ma sœur, lui dit-elle.

–  J’ai péché rétorque l’autre en sanglotant, Notre Sauveur vous a envoyé ces douloureuses plaies que vous endurez avec sainteté, alors que moi, je ne suis même pas capable de les laver. Elle se met pratiquement à hurler, se contorsionnant de douleur :

– Je suis pire que Marie-Madeleine, je suis une pécheresse perdue, je mérite la mort ! »
Folle de désespoir, elle se précipite sur sa compagne et se met à lécher la plaie purulente.

 

Je contiens avec difficulté une nouvelle nausée en me mordant les lèvres jusqu’au sang. Puis, recouvrant mes esprits, je l’arrache d’un geste brusque à son odieuse besogne.

Elle marmonne dans des hoquets :

« Laissez-moi faire ce baiser franciscain… que je rachète mon corps impie… qui se refuse aux épreuves de Dieu »
Je dois presque la soulever de terre pour la contraindre à sortir de la cellule, ce qui s’avère assez aisé, puisqu’elle pèse à peine plus que mon chat. (NB : j’ai un chat obèse)

La passion de Marie

La passion de Marie

Je l’ai à peine lâchée, qu’elle se jette sur mon vomi et entreprend, là aussi, de le lécher.

« Je dois me mortifier pour soulager mon prochain, balbutie-t-elle.

Je la secoue en hurlant :

– C’est pas fini ces conneries ! »

 

 

 

C’est finalement la pauvre sœur malade qui, s’extirpant douloureusement de la cellule, arrive enfin à la calmer.

« Venez, lui dit-elle, je vais vous donner le moyen de laver votre péché. »

Ce disant, elle humecte des bandes de tissus dans la plaie sanglante de sa poitrine, qu’elle lui tend. J’observe avec horreur la petite nonne les prendre dans  un sourire radieux et les fourrer sous sa robe de bure… J’aperçois, par là-même, la maigreur stupéfiante de ses membres qui révèle un stade avancé d’anorexie sévère, sans compter le cilice qui lacère sa pauvre cuisse.

C’en est trop. La tête me tourne, je sors en titubant dans un état second.
Tout à coup, croisant un crucifie, je tombe à genou et m’entends murmurer :

« Mon Dieu, sauvez vos malheureuses créatures ! »

 

Ce fut, ce jour là, ma première prière. Vraie, sincère.

 

 

Notes

Tout ce que vous venez de lire est malheureusement (et heureusement !) vrai.
Les personnages sont tirés de personnes réelles, telle Soeur Marie-Dorothée, Marie-Dorothée de Flottée de son vrai nom, qui meurt du cancer du sein en 1693 à la Visitation d’Albi, dans les conditions décrites ci-dessus.

Les faits et déclarations de ma petite bonne soeur « Margiela » sont tirés de biographies de religieuses ou de texte hagiographiques. Ainsi les mentions :
« Aut pati, aut mori » est une célèbre devise thérèsienne.
« Ma robe n’est jamais plus belle que teinte de sang » est une déclaration de Catherine de Sienne.
« Le reste du temps, j’ingurgite un peu de pain rassit mêlé de cendres que je trempe dans l’eau fétide provenant des issues des cuisines » est le régime de Carlo Severano Severoli, capucin de Faenza.

Le baiser Franciscain, pratique qui consiste à embrasser les plaies de personnes malades, a lui aussi réellement existé.

Bref, que du vrai, du frais, fabrication artisanale made in Histoire Très Personnelle !

 

 

 

Histoire Très Personnelle vous remercie pour ce commentaire :

  1. Etonnnant, stupéfiant!! Effectivement notre sensiblerie XXI siècle a du mal à s’en remettre. Bravo pour la documention
    et le ton du récit permet d’apprendre avec plus de légèreté.

Mes chers amis, vous avez la parole :

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Ici, pas de longs discours académiques,
Pas de dissection scientifique de l’Histoire,
Pas d’écartèlement de grands hommes entre des dates.

Ici, je vous propose de prendre une porte dérobée de l’Histoire, celle prévue pour les intimes. Tous mes amis vous y attendent. Venez donc prendre un café avec Monsieur de Sade, heu… non pas lui, on va attendre de mieux se connaitre ! Allons plutôt chez Diderot, il est super cool. Ensuite nous irons explorer des châteaux, et chemin faisant, je vous raconterai plein de petites histoires sympathiques…

Je vous propose que l’on s’amuse à créer des thématiques pour donner un alibi à nos promenades intempestives dans les siècles, et des raisons à nos conversations badines.
Vous avez une idée ? Hum… Je vous sens quelque peu timides. Allez hop, je donne le ton : ce sera Le libertinage ! A moins que vous ne préfériez Tortures et Châtiments ? De toute façon,  il y en a pour tous les goûts…

Moi, votre guide ? Mais non, voyons ! Votre meilleure amie historique, celle qui vous prend par le bras et vous chuchote les potins, les scandales et dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas…

Allez hop, c’est parti, suivez-moi !

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Aux grands artistes   Histoire Très Personnelle reconnaissante

Si vous émettez des gloussements de rire lors de la lecture d’Histoire Très Personnelle,
Si vous admirez au moins une personne née avant 1900,
Si la folie de votre imagination n’a d’égale que celle de votre passion,
Si cette passion est la photo, le dessin, le costume, le maquillage, la coiffure, etc.,
Et surtout de faire des choses aussi déjantées que belles…

Qu’attendez-vous pour contacter Histoire Très Personnelle ?
Votre place au Panthéon vous attend !

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Dame Ariane
15ème Siècle
Mademoiselle
de Riri
18ème Siècle

Qui suis-je ?

Je m’appelle Ariane.
Non, pas comme la fusée ! Rhooo… Comme la princesse de la mythologie grecque : ma sœur c’est Phèdre et mon frangin c’est le Minotaure. Quant à mon mari, il s’appelle Bacchus…
Oui je sais, que des cinglés, ce qui expliquerait peut-être mon grain de folie ?

Que fais-je dans la vie ?

Être (enfin) en accord avec moi-même, ce que je ne saurais mieux vous conseiller ; c’est-à-dire vivre de mes passions, prendre du plaisir et surtout, être moi-même.
Non, ce n’est pas un discours idéaliste d’ado attardée, au contraire ! Ça m’a pris 30 ans pour le comprendre,  et surtout, pour oser le faire…
J’ai travaillé de nombreuses années dans la mode en faisant des choses qui m’ont parfois déplu, et j’ai même monté ma propre marque haut de gamme pour femme.
Dans ce magazine, j’ai décidé de réunir toutes mes passions, ce qui donne pêle-mêle : l’Histoire, l’écriture, la direction artistique (et même, je l’avoue, un soupçon de mode, pas pu m’en empêcher !).
La seule passion manquante à l’appel ici est le cinéma, mais ça viendra, je vous en réserve la surprise…

Alors certes, je ne gagne presque pas un rond mais n’empêche, vivre ses passions, qu’est-ce que c’est bon… Une vraie vie de luxe que je souhaite à tout milliardaire !

Pourquoi j’écris ce magazine ?

Franchement, vous en connaissez beaucoup parmi vos amis qui, comme moi, vont se rincer une dent avec le prince de Talleyrand (qu’est-ce qu’il picole celui-là !), coller des baffes à Robespierre ou encore faire la fête avec Marie-Antoinette ?
Non ? Alors, vous voyez, il faut bien que je vous raconte !

Moi au Moyen-Age

Ah, c’est vous mes amis ? Ouf, j’ai eu peur que ce soit quelqu’un d’ici qui m’ait pris en flag !

Je vous explique :

Comme vous le savez, je voyage dans les siècles à la rencontre de mes amis. J’étais donc partie me promener au 15ème siècle pour aller rendre visite à deux copines :  Agnès (Sorel) et Jeanne (d’Arc). Seulement voilà, cette gourgandine d’Agnès est occupée à forniquer avec son Carlito (Charles VII) . Quant à Jeanne, elle est plus ou moins devenue schizo depuis qu’elle entend des voix (ne le dites à personne, surtout pas aux Anglais, mais elle manigance pour prendre la tête d’une armée, n’importe quoi !).

Bref, tout le monde est très occupé et je m’ennuyais. Comme ce ne sont pas les activités fun qui pullulent à cette période de l’Histoire, je suis donc allée faire un tour à l’église, histoire de faire bonne figure et surtout bonne lecture.
Seulement je n’aime pas trop la Bible, il n’y a pas pire pour filer des maux de crâne (et ici pas la peine de chercher d’aspirine, vous ne trouverez que des hosties). Du coup, je remplace le livre Saint par le Saint des livres : le kamasutra. C’est l’accessoire indispensable quand on voyage au Moyen Age, je l’emporte toujours avec moi.

Mais chut ! Ne le dites à personne car je n’ai pas envie de me faire griller (au sens propre du terme !).

Bon, maintenant que vous êtes là, ça vous dit d’aller faire un tour chez ma meilleure amie, Marie-Antoinette ?

Moi au 18ème siècle

Votre voyage depuis le Moyen Age s’est bien passé ?
Moi, je viens de prendre 3 siècles et j’en ai les cheveux qui ont blanchi !

Nous voici chez Marie-Antoinette, mon illustre amie.
Elle adore organiser des sauteries dans son hameau. C’est Loulou qui lui a fait construire ce petit endroit.
Il est certes hyper sympa, mais ça a coûté les yeux de la tête, paraît-il… D’ailleurs pas plus tard qu’hier je lui disais : « Toinette, tu fais ta coquette en jouant à la paysanne avec tes moutons à 3000 dollars, mais ça en énerve plus d’un, tu sais ! Un jour ça tournera mal…».

Enfin bref, aujourd’hui on y joue une pièce de théâtre, veuillez donc excuser ma tenue champêtre quelque peu décontractée. Je me suis habillée à la hâte ce matin, en à peine une heure et demie, c’est vous dire…

Ça vous dérange si je boulotte un cupcake ? J’en ai piqués à la laiterie tout à l’heure, il parait que c’est Lafayette qui a ramené cette curiosité des Etats-Unis, j’en suis folle ! (de l’un comme de l’autre).
Chut, parlons moins fort ! Toinette est en train de jouer sa pièce de théâtre. Cachez-vous donc derrière mon éventail et continuons notre causerie à voix basse.
Entre nous, vous ne trouvez pas que son jeu d’actrice est pitoyable ? C’est comme cette duchesse de Polignac qui…
Comment ça, je critique ? Mais évidemment, voyons ! Manger et médire sont les plus savoureux passe-temps de ce siècle.

Allez, mes amis, je cesse de vous ballotter entre les siècles, cette fois c’est moi qui viens à vous…

Moi au 21ème siècle

Salut les amis, on se fait la bise ?
Ah… de retour au 21ème siècle, ça fait du bien !
Veste, legging et chewing-gum, c’est à ça que l’on sait qu’on est revenu à la maison.

Bon, on se fait la photo finale ? Afin que vous sachiez enfin à quoi je ressemble telle que Dieu m’a faite (et aussi la mode printemps-été, j’avoue !)
Meeeer… juste au moment où je faisais ma bulle de chewing-gum ! C’est fou cette faculté naturelle que j’ai de me faire prendre en flagrant délit de mauvaise conduite… Mais bon, autant vous y habituer dès à présent, parce que ce n’est pas prêt de changer ! ( Maman si tu me lis : désolée…)

Maintenant que la glace est définitivement rompue entre nous, on va pouvoir se balader en toute liberté et en toute intimité dans les différents siècles !

L’Histoire, c’est Mon Histoire…

Allez hop, c’est parti, suivez-moi !

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Embarquement imminent !

Nouveau Grand Voyage : L’Amour

Prochaines Destinations

Lieux :
Dans le thème « Tortures et Châtiments » : Cartouche, un homme explosif

Lieux :
Dans le nouveau thème de « L’Amour » : Château de Maisons-Laffitte (A Monsieur le Marquis)

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