Match Hollande/Napoléon III

Ou la leçon de Politique

Actu -  25 octobre 2013

La France va de plus en plus mal… C’est devenu une sorte de mauvais roman. Entre « Oui-Oui (Hollande) au pays des boulettes », « Martine (Le Pen) à la campagne – et bientôt en campagne »… Bref, c’est le Club des politiques et les réformes non-magiques, ou l’exploit du Clan des gros nazes. On aurait aimé qu’ils ne soient que 5 ou 7, ça aurait peut–être limité la casse, mais malheureusement ils sont bien plus nombreux…

La lecture de ce mauvais bouquin commençait à me courir sur le haricot, alors je suis passée à l’acte. J’ai pris notre François – Flanby de président par l’étiquette, pour l’emmener déguster une vraie leçon de politique avec un illustre confrère : Napoléon III, premier président des français.

Allez hop, c’est parti, suivez-moi ! (Et toi aussi Flanby !)

 

Salon doré du Palais de l'Elysée

Salon doré du Palais de l’Elysée

Nous arrivions, Hollande et moi, sous les familiers lambris dorés du palais de l’Elysée, bien que nous nous trouvions dans la seconde moitié du 19ème siècle (quand la France allait super bien !).

Je me retournais vers François :

Francois Hollande dit Normal I (ou Flamby ou Pépère) 24ème Président des Français (depuis mai 2012)

Francois Hollande dit Normal I (ou Flanby ou Pépère) 24ème Président des Français (depuis mai 2012)

« ça va, tu ne te sens pas trop dépaysé ? Bon, je vais te demander de ne pas moufter ; car non seulement tu risquerais de nous foutre la honte mais en plus je veux que tu prennes note de tout ce que va dire Napoléon III. Allez, tiens-toi droit, remonte-moi façon Obama ces vilaines manches trop grandes, et souris… Euh… finalement non, ne souris pas !»

Un homme, d’allure impressionnante malgré sa petite taille, poussa le battant d’une lourde porte et avança vers nous d’un pas décidé.

 

Louis-Napoléon Bonaparte dit Napoléon III, 1er Président des Français  et  2ème Empereur (1848-1871)

Louis-Napoléon Bonaparte dit Napoléon III, 1er Président des Français et 2ème Empereur (1848-1871)

« Regarde, c’est lui ! Chuchotais-je à François. Tu vois ses grandes moustaches en pointes, ses épaulettes dorées et ce superbe pantalon rouge ? C’est ta première leçon : on ne doit pas confondre un président avec un pingouin dans le métro.

Puis j’ajoutais tout haut :

– Hello Napo ! ça va ma caille ? Cette fois je ne viens pas pour qu’on s’en jette un derrière la cravate avec Nini ! (Eugénie) mais pour que tu me parles politique. Je t’ai ramené un pote qui fait le même job que toi, sauf qu’il galère grave. Pourrais-tu lui donner une petite leçon ?

– C’est trop d’honneur ma Chère, je ne crois pas que je puisse donner des leçons…

– Ah, commence pas ! Quand on a été le premier président des français, élu au premier suffrage universel direct, avec 74% des voix, le tout à 40 balais, et qu’on finit empereur, on peut se permettre de donner des leçons.
Alors dis-nous, c’était comment tes débuts comme président ?

– C’était la merde ! Moi, le Bonapartiste qui rêvait de continuer l’oeuvre de mon tonton Bonap’ 1er, à savoir instaurer un pouvoir politique fort, faire de la France une belle et riche nation et bien j’ai fait… pratiquement rien !

– T’es sérieux ? Quand tu n’étais pas encore président, tu as fais coups d’états sur complots, sur propagandes, tu t’es évadé de prison quand l’autre gland de Louis-Philippe t’y a collé pour perpet’ ; et finalement, arrivé au pouvoir, t’as fait ta fiotte ?

– Hélas, j’y étais contraint ma chère. L’Assemblée me tenait pieds et poings liés. A majorité constituée de monarchistes, elle voulait continuer à diriger comme sous Louis-Philippe, chacun tirant la couverture à soi.  Mon pouvoir était réduit à peau de chagrin durant tout mon premier mandat.

Rue de Paris, temps de pluie, Caillebotte

Rue de Paris, temps de pluie, Caillebotte

– Bon, et bien tu vois Flanby, ça arrive même au meilleurs de galérer au début ! En tout cas, Napo, t’as bien fait de leur péter la gueule avec un bon coup d’état dans les dents. On ne peut pas diriger avec des mauvais, il faut s’entourer des bons.

– C’est le peuple qui doit diriger belle amie. Et si j’ai fait mon coup d’état c’est parce que suite à un plébiscite, 97% du peuple était pour.

 

– Ouais, mais tu as eu les « balls » de changer la situation, même si c’était un peu douloureux au début (t’as quand-même castagné fort sur les barricades de Paris !) – Prends note François, «  avoir des balls » – Mais au moins, tu as pu ensuite réaliser tes idées !

– Je n’ai pas réalisé des « idées » très chère, car je ne suis pas de la famille des idéologues et c’est pour cela qu’aujourd’hui la France m’entoure de ses sympathies. Je n’ai jamais bercé le peuple d’illusions et d’utopies car ça exalte les imaginations pour aboutir à la déception et à la misère.

Alors que j’allais ouvrir la bouche pour acquiescer chaudement, Hollande me devança :

– Et que faites-vous des idées sociales, d’aider les pauvres en taxant les riches, de…

– Ta gueule Flanby ! m’écriais-je. J’allais continuer sur le même ton mais Napoléon m’interrompit :

– Vos idées sociales sont chez moi des actes Monsieur. Quant à taxer les riches, voilà une idée curieuse… A prendre leur argent j’aurais trop peur qu’ils partent. Je préfère au contraire les attirer et les inciter à le dépenser ! Paris n’a plus été occupé à faire des barricades ou à égorger du bourgeois, le jour où Paris a été occupé à travailler pour gagner de l’argent et à ripailler pour le dépenser ! Plutôt que de paupériser vos riches, enrichissez vos pauvres !

Soirée Mondaine, Béraud

Soirée Mondaine, Béraud

Je faisais signe à François de prendre note d’un air goguenard quand je vis celui-ci ouvrir la bouche :
«  Voilà de belles paroles cher homologue mais vos actes ont-ils été aussi beaux ? »

Napoléon se fendit d’un sourire :

– Ce n’est pas à moi de qualifier mes actes, mais je vous invite à le faire.
Voici : je crois au progrès car il nourrit une nation et la rend puissante. Les anglais sont les meilleurs en cette fin du 19ème siècle, ils inventent toutes sorte de machines qui révolutionnent notre ère, dont la machine à vapeur. Je m’applique à les copier et les surpasser ! Par exemple, notre réseau de chemin de fer en France est passé de 3 500 km à 17 000 Km, soit 2 000 km de plus que l’Angleterre. Nos entreprises et nos industries aussi avaient grand besoin de se moderniser…

La gare Saint-Lazare, Monet

La gare Saint-Lazare, Monet

– Vous leur avez donné des subventions ? Demanda naïvement Hollande.

– Donner de l’argent aux entreprises ? Mais ce serait un puit sans fond mon ami, répliqua Napoléon. Il faut-être plus malin ! En ce qui me concerne, j’ai aboli les lourds droits de douanes et les prohibitions qui étaient tradition en France pour créer une zone de libre-échange, notamment avec l’Angleterre.

– Mais c’est la mort des entreprises ! S’ensuit le chômage, la crise… Lança notre benêt de président en roulant des yeux et du double menton.

– C’est la mort des entreprises malades, Monsieur, mais c’est l’amélioration de l’industrie tout entière ! De plus, il ne faut détruire que ce que l’on remplace. C’est pourquoi j’ai créé de nouvelles activités et donc du travail. Je vous parlais du chemin de fer mais j’ai aussi reconstruit la France et Paris, avec mon cher Baron Haussmann. La ville entière était devenue un enchevêtrement de masures insalubres.

– Quoi, vous avez délogé les gens ? S’insurgea Hollande qui commençait à me les briser menues…

Travaux de modernisation de Paris menés par Napoléon III et le Préfet Haussmann (1852-1870)

Travaux de modernisation de Paris menés par Napoléon III et le Préfet Haussmann (1852-1870)

– Hé, bien sûr, pour mieux les reloger ! On se doit de donner du travail à notre peuple mais aussi un cadre de vie descend. J’ai rasé plus de 19 000 immeubles insalubres comprenant 120 000 logements que j’ai remplacé par 30 000 bâtiments nouveaux fournissant 215 300 logements. J’ai voulu pour Paris et la France du pratique et du beau. Que la France brille et elle attire !
Mais attention : j’attache un grand prix à ce que le monument consacré au plaisir, comme l’opéra Garnier ne s’élève pas avant l’asile de la souffrance, comme l’Hôtel-Dieu. »

– Et comment avez-vous financé tout ça ? Demanda François en ouvrant de petits yeux ronds.

– De diverses façons qu’il serait bien trop long d’énumérer et trop ennuyeux pour notre belle amie, dit galamment Napoléon en m’adressant un sourire. A part peut-être cette anecdote : j’ai confisqué les biens de ces crapuleux de royalistes d’Orléans dont j’ai prélevé 10 000 000 francs pour ce projet !

– Tu peux aussi dire à Flanby que t’hésites pas non plus à péter ton PEL pour financer plein de trucs, ajoutais-je en me retournant vers Hollande. Entre la restauration du patrimoine, la distribution gratos de plus d’1 millions de repas chauds par an, l’éducation…

– Oui, en effet. Je réserve la moitié de mon traitement de président pour les œuvres de charité.

Bal du Moulin de la Galette, Renoir

Bal du Moulin de la Galette, Renoir

– Holly Shit ! T‘entends ça Flanby ? Voilà ce qu’on appelle faire du social ! Prends-en de la graine.

Napoléon me coupa :
– Ne vous méprenez pas ma chère ! Faire du social ne se résume pas à donner de l’argent. Cela n’aurait que peu de sens et serait vite mangé. Il faut que le peuple puisse manger par lui-même. C’est pourquoi j’ai réorganisé le système bancaire, notamment en démocratisant les sources de crédit. Pour rendre le crédit bon marché, j’ai créé un crédit foncier pour le monde agricole, un crédit immobilier pour les sociétés industrielles, et bien d’autres… Même la banque de France a du se mettre au pas.

– C’est facile de parler de développement économique, mais avez-vous des chiffres ? Demanda François en se caressant les verrues du menton.

– Parfaitement mon ami : le PIB de la France est passé de 11 milliards à 22. Le salaire ouvrier a augmenté +6,7 % de 1850 à 1860 et +9,5 % de 1860 à 1870 ; tandis que tous les prix ont baissé. La croissance est de +3% par an et les…

Napoléon III remet au baron Haussmann le décret d'annexion à Paris des communes suburbaines (1860)

Napoléon III remet au baron Haussmann le décret d’annexion à Paris des communes suburbaines (1860)

– Ne te prends pas la tête Napo chéri ! Dis-je, c’est pas au maître de se justifier. Et toi Pépère ne nous casse pas les « nuts » avec ta manie des chiffres. Donc t’es mignon, tu te la fermes et tu prends note. Monsieur l’empereur, faites-lui donc une petite synthèse, please !

– Que dire ? Si ce n’est qu’il faut avoir une vision ! Non seulement pour son peuple, la France, mais aussi pour tous les peuples, soit l’Europe. J’ai voulu une France puissante pour être le pilier d’une Europe unie. J’ai rêvé d’un moment où les grandes questions qui divisent les gouvernements pourront être résolues pacifiquement par un arbitrage européen ».

Ses yeux brillaient tandis que  j’hallucinais qu’un homme d’il y a presque 200 ans nous sorte un truc pareil ! Puis il repris :

« Aujourd’hui, c’est par le perfectionnement de l’industrie, par les conquêtes du commerce qu’il faut lutter avec le monde entier. Créez un pays fort et soyez exemplaire. Pour cela, seul le peuple et vous-même devez gouverner. Prenez conseil auprès de vos ministres mais méfiez-vous en. Limitez les intermédiaires entre le peuple et vous. En ce qui me concerne, et chaque jour me le prouve, mes amis les plus sincères, les plus dévoués ne sont pas dans les palais, ils sont sous le chaume ; ils ne sont pas sous les lambris dorés, ils sont dans les ateliers, dans les campagnes. »

Les raboteurs de parquet, Caillebotte

Les raboteurs de parquet, Caillebotte

Il fit une nouvelle pause, scruta Hollande de ses yeux perçants puis lança :
« Soyez fort et soyez hardi Monsieur ! »

Je me levais d’un bond :
– Dans mes bras mon Napo’ ! Dis, ça te dirait de venir au 21ème siècle pour être notre président ? Moi je vote pour !

 

Notes

Les dialogues de Napoléon III sont retranscrits sur le base de ses propres propos exprimés dans ses ouvrages  (Rêveries politiquesL’Extinction du paupérismeDes idées napoléoniennes).

 

 

 

Histoire Très Personnelle vous remercie pour ces 2 commentaires :

  1. Un petit  » chef- d’oeuvre » cet entretien, Bravo! J’approuve à 100% cet échange , c’est à la fois bon pour l’humeur et d’un à-propos troublant.

  2. Très jolie démonstration. Mais n’est pas Napoléon (même III) qui veut: Hollande qui n’était déjà pas bien viril, a été définitivement castré à l’ENA, cette école de la médiocrité bureaucratique. Eliminons les énarques de tous les postes de commandement et la France est sauvée.

Mes chers amis, vous avez la parole :

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Ici, pas de longs discours académiques,
Pas de dissection scientifique de l’Histoire,
Pas d’écartèlement de grands hommes entre des dates.

Ici, je vous propose de prendre une porte dérobée de l’Histoire, celle prévue pour les intimes. Tous mes amis vous y attendent. Venez donc prendre un café avec Monsieur de Sade, heu… non pas lui, on va attendre de mieux se connaitre ! Allons plutôt chez Diderot, il est super cool. Ensuite nous irons explorer des châteaux, et chemin faisant, je vous raconterai plein de petites histoires sympathiques…

Je vous propose que l’on s’amuse à créer des thématiques pour donner un alibi à nos promenades intempestives dans les siècles, et des raisons à nos conversations badines.
Vous avez une idée ? Hum… Je vous sens quelque peu timides. Allez hop, je donne le ton : ce sera Le libertinage ! A moins que vous ne préfériez Tortures et Châtiments ? De toute façon,  il y en a pour tous les goûts…

Moi, votre guide ? Mais non, voyons ! Votre meilleure amie historique, celle qui vous prend par le bras et vous chuchote les potins, les scandales et dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas…

Allez hop, c’est parti, suivez-moi !

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Aux grands artistes   Histoire Très Personnelle reconnaissante

Si vous émettez des gloussements de rire lors de la lecture d’Histoire Très Personnelle,
Si vous admirez au moins une personne née avant 1900,
Si la folie de votre imagination n’a d’égale que celle de votre passion,
Si cette passion est la photo, le dessin, le costume, le maquillage, la coiffure, etc.,
Et surtout de faire des choses aussi déjantées que belles…

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Votre place au Panthéon vous attend !

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Dame Ariane
15ème Siècle
Mademoiselle
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18ème Siècle

Qui suis-je ?

Je m’appelle Ariane.
Non, pas comme la fusée ! Rhooo… Comme la princesse de la mythologie grecque : ma sœur c’est Phèdre et mon frangin c’est le Minotaure. Quant à mon mari, il s’appelle Bacchus…
Oui je sais, que des cinglés, ce qui expliquerait peut-être mon grain de folie ?

Que fais-je dans la vie ?

Être (enfin) en accord avec moi-même, ce que je ne saurais mieux vous conseiller ; c’est-à-dire vivre de mes passions, prendre du plaisir et surtout, être moi-même.
Non, ce n’est pas un discours idéaliste d’ado attardée, au contraire ! Ça m’a pris 30 ans pour le comprendre,  et surtout, pour oser le faire…
J’ai travaillé de nombreuses années dans la mode en faisant des choses qui m’ont parfois déplu, et j’ai même monté ma propre marque haut de gamme pour femme.
Dans ce magazine, j’ai décidé de réunir toutes mes passions, ce qui donne pêle-mêle : l’Histoire, l’écriture, la direction artistique (et même, je l’avoue, un soupçon de mode, pas pu m’en empêcher !).
La seule passion manquante à l’appel ici est le cinéma, mais ça viendra, je vous en réserve la surprise…

Alors certes, je ne gagne presque pas un rond mais n’empêche, vivre ses passions, qu’est-ce que c’est bon… Une vraie vie de luxe que je souhaite à tout milliardaire !

Pourquoi j’écris ce magazine ?

Franchement, vous en connaissez beaucoup parmi vos amis qui, comme moi, vont se rincer une dent avec le prince de Talleyrand (qu’est-ce qu’il picole celui-là !), coller des baffes à Robespierre ou encore faire la fête avec Marie-Antoinette ?
Non ? Alors, vous voyez, il faut bien que je vous raconte !

Moi au Moyen-Age

Ah, c’est vous mes amis ? Ouf, j’ai eu peur que ce soit quelqu’un d’ici qui m’ait pris en flag !

Je vous explique :

Comme vous le savez, je voyage dans les siècles à la rencontre de mes amis. J’étais donc partie me promener au 15ème siècle pour aller rendre visite à deux copines :  Agnès (Sorel) et Jeanne (d’Arc). Seulement voilà, cette gourgandine d’Agnès est occupée à forniquer avec son Carlito (Charles VII) . Quant à Jeanne, elle est plus ou moins devenue schizo depuis qu’elle entend des voix (ne le dites à personne, surtout pas aux Anglais, mais elle manigance pour prendre la tête d’une armée, n’importe quoi !).

Bref, tout le monde est très occupé et je m’ennuyais. Comme ce ne sont pas les activités fun qui pullulent à cette période de l’Histoire, je suis donc allée faire un tour à l’église, histoire de faire bonne figure et surtout bonne lecture.
Seulement je n’aime pas trop la Bible, il n’y a pas pire pour filer des maux de crâne (et ici pas la peine de chercher d’aspirine, vous ne trouverez que des hosties). Du coup, je remplace le livre Saint par le Saint des livres : le kamasutra. C’est l’accessoire indispensable quand on voyage au Moyen Age, je l’emporte toujours avec moi.

Mais chut ! Ne le dites à personne car je n’ai pas envie de me faire griller (au sens propre du terme !).

Bon, maintenant que vous êtes là, ça vous dit d’aller faire un tour chez ma meilleure amie, Marie-Antoinette ?

Moi au 18ème siècle

Votre voyage depuis le Moyen Age s’est bien passé ?
Moi, je viens de prendre 3 siècles et j’en ai les cheveux qui ont blanchi !

Nous voici chez Marie-Antoinette, mon illustre amie.
Elle adore organiser des sauteries dans son hameau. C’est Loulou qui lui a fait construire ce petit endroit.
Il est certes hyper sympa, mais ça a coûté les yeux de la tête, paraît-il… D’ailleurs pas plus tard qu’hier je lui disais : « Toinette, tu fais ta coquette en jouant à la paysanne avec tes moutons à 3000 dollars, mais ça en énerve plus d’un, tu sais ! Un jour ça tournera mal…».

Enfin bref, aujourd’hui on y joue une pièce de théâtre, veuillez donc excuser ma tenue champêtre quelque peu décontractée. Je me suis habillée à la hâte ce matin, en à peine une heure et demie, c’est vous dire…

Ça vous dérange si je boulotte un cupcake ? J’en ai piqués à la laiterie tout à l’heure, il parait que c’est Lafayette qui a ramené cette curiosité des Etats-Unis, j’en suis folle ! (de l’un comme de l’autre).
Chut, parlons moins fort ! Toinette est en train de jouer sa pièce de théâtre. Cachez-vous donc derrière mon éventail et continuons notre causerie à voix basse.
Entre nous, vous ne trouvez pas que son jeu d’actrice est pitoyable ? C’est comme cette duchesse de Polignac qui…
Comment ça, je critique ? Mais évidemment, voyons ! Manger et médire sont les plus savoureux passe-temps de ce siècle.

Allez, mes amis, je cesse de vous ballotter entre les siècles, cette fois c’est moi qui viens à vous…

Moi au 21ème siècle

Salut les amis, on se fait la bise ?
Ah… de retour au 21ème siècle, ça fait du bien !
Veste, legging et chewing-gum, c’est à ça que l’on sait qu’on est revenu à la maison.

Bon, on se fait la photo finale ? Afin que vous sachiez enfin à quoi je ressemble telle que Dieu m’a faite (et aussi la mode printemps-été, j’avoue !)
Meeeer… juste au moment où je faisais ma bulle de chewing-gum ! C’est fou cette faculté naturelle que j’ai de me faire prendre en flagrant délit de mauvaise conduite… Mais bon, autant vous y habituer dès à présent, parce que ce n’est pas prêt de changer ! ( Maman si tu me lis : désolée…)

Maintenant que la glace est définitivement rompue entre nous, on va pouvoir se balader en toute liberté et en toute intimité dans les différents siècles !

L’Histoire, c’est Mon Histoire…

Allez hop, c’est parti, suivez-moi !

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