Le Fantôme de l’Opéra, Acte V

Finir comme ça... c'est moche !

Petites Histoires -  3 février 2014

Mes chers amis, autant vous prévenir de suite : cet article est aussi kiffant qu’il est long… autant dire très long ! J’ai donc pensé à quelques stratégies pour faciliter la tâche à ceux qui travaillent (et qui ont un N+1 méga relou) : je conseille de faire un copier/coller de cet acte V dans un document Word, et de mettre un titre du genre « ANALYSE DES VENTES » ou « AUDIT D’ACQUISITION », ou toutes autres choses qui concernent votre taf… Et pour ceux qui ont un chef vraiment méga-relou (voir un taf vraiment méga-relou), je conseille de faire comme moi : claquer la porte ! Voilà, maintenant que vous êtes prêts :

Allez hop, c’est parti, suivez- moi !

 

Résumé très résumé des actes IIIIIIIV :

« Opéra Garnier – 17 Janvier 1876

Mon pote Charles Garnier m’a invité à une représentation dans son Opéra, où il ne m’arrive que des trucs de dingues. Après réflexion, je n’aurais peut-être pas dû venir, voyez-vous même… »

Grand Escalier de l'Opéra Garnier

Gravure du grand escalier de l’Opéra Garnier au 19ème siècle

Je courais du plus vite que me le permettaient mon corset, prêt à me perforer un poumon, et la longue traine de ma robe, prête à se prendre dans… tout. Bon, autant dire que je marchais à petits pas rapides en dandinant du faux cul. Ce qui finit enfin par me faire arriver… devant le grand escalier de l’Opéra.

– Silence –

Puis :
« Sa mère en short !! » (Interjection que je réserve aux moments d’intense stupéfaction)

Malgré mon empressement à aller reluquer du bel aristo qui se pressait dans l’aile des abonnés, je restais hypnotisée.

Grand Escalier de l'Opéra Garnier

Grand Escalier de l’Opéra Garnier

Un immense escalier de marbre blanc, semblable à quelques rivières enchantées de la mythologie, déversait devant moi un flot de longues marches immaculées. De part et d’autre, montée sur deux petits pontons circulaires d’onyx, des groupes de femmes nues semblaient se contorsionner de plaisir, comme une invitation à embarquer pour l’odyssée.

Elles dressaient, dans un même élan extatique, leurs seins de bronze et leurs candélabres enflammés. Le ciel lui-même promettait au voyageur le paradis céleste : sur la coupole du plafond, Orphée jouait de la lyre alangui au milieu de roses nuages, tandis que le bel « Apollon triomphant sur son char » ne semblait attendre que moi pour remettre ses chevaux au galop…
Je gravissais déjà machinalement les marches offertes vers ce mont Olympe, quand tout à coup, je fus brutalement ramenée à la réalité : je venais de me faire tamponner le croupion par un faux cul encore plus opulent de dentelles que le mien ! Serait-ce Kim Kardashian ? Manquant de tomber, je m’accrochai à la rambarde.
Le gout suave et sucré du rêve olympien venait de se transformer en gout piquant de la moutarde de Dijon, qui me montait dangereusement au nez. J’ouvrais déjà la bouche pour déverser un flot de paroles bien moutardées, quand le gros faux-cul se retourna :

Anna Karénine, keira knightley

Mon Orphée ( Keira knightley dans Anna Karénine)

« Veuillez pardonner ma maladresse, Mademoiselle, je suis confuse ! J’espère ne pas vous avoir blessée. Laissez-moi réparer cette offense en vous offrant un rafraichissement pendant l’entracte. »

Je restai un instant interloquée. Ce n’était point l’abominable Kim Kardashian mais l’incroyable Orphée, qui était descendue de son plafond pour me chanter ces douces paroles.

En effet, la belle voix cristalline de mon faux-cul tamponneur était un prélude à la beauté délicate de son visage. Je n’eus pas été surprise que Carpeaux (le pote sculpteur de Garnier) se fut inspiré de ce visage, de ce corps svelte et de ces fines épaules pour sculpter ses bombasses en marbre.
Je soupirai : «  Ben, si elles sont toutes comme ça, j’aurais plus vite fait de pécho mon fantôme qu’un bel aristo… »(Lire le Fantôme de l’Opéra, acte IV). Moi qui croyais qu’elles étaient toutes grasses et moches à cette époque…

Je me ressaisis et dévalai l’escalier. J’arrivai au seuil de la retonde des abonnés.
Des hommes d’un chic à faire pâlir d’envie Gatsby le Magnifique se trouvaient rassemblés là. Gantés, chapeautés, badinant avec une canne ou roulant distraitement une jolie moustache entre leurs doigts, ils avaient l’allure que donne la particule, l’argent et surtout le 19ème siècle.

Robert de Montesquiou,Giovanni Boldini

Robert de Montesquiou,Giovanni Boldini

Quelques épaules féminines dénudées venaient jeter, ça et là, des tâches blanches au milieu des noires redingotes à queue de pie. Perchée sur quelques marches, je pouvais reluquer à loisir les visages. Je ne fus point déçue : au milieu de quelques vieux messieurs, caracolaient des sosies de Georges Duroy (Lire Bel-Ami de Maupassant) et autre Julien Sorel (Lire Le Rouge et le Noir de Stendhal). Je remarquais même un « presque Brad Pitt », c’est vous dire…

Contre toute attente, la noble allure de ces « hipsters » détonait curieusement avec la manque de noblesse de leur attitude : ils parlaient fort et gesticulaient encore plus fort.

Beau Brummell

Beau Brummell

Moi même étant sujette à ce phénomène « Poissonnière de Ménilmontant », cela ne les rendit que plus sympathiques à mes yeux. La fleur au fusil, je m’élançai dans ce troupeau de blasons, direction le « presque Brad Pitt ». Malheureusement pour moi je fus stoppée net dans ma chasse : mon pote Garnier (Lire Le fantôme de l’Opéra, Acte IV) venait de m’empoigner le bras.

« Lâche-moi, Charlie, j’ai pas le temps là ! En plus tu vas péter mon bracelet édition limitée de chez « Colette ».

– Ma chère, le spectacle commence, vous devez absolument monter tout de suite dans la loge que je vous ai réservée.

– Et lui, où est sa loge ? dis-je en désignant du menton ma target.

– Dans le parterre, j’imagine, comme tous les abonnés du jockey club.

– J’irais donc moi aussi dans les parterres !

 

– Mais vous ne pouvez pas, c’est réservé aux membres…

– Ah ça va, moi aussi je suis membre : je sais monter sur un canasson !

Charles me regarda ahuri :

– Je ne vois pas le rapport ! Le parterre est réservé aux membres masculins. Vous, vous êtes aux premières loges, avec les femmes. »

Tout en parlant, le rusé Garnier m’avait entrainé dans les couloirs.

Jean Béraud

Jean Béraud

Arrivé devant un lourd battant, il l’ouvrit, fit une brève révérence aux personnes qui s’y trouvaient, et me claquemura à l’intérieur. Je n’eus pas le temps de protester que déjà Charles avait foutu le camp, que la lumière s’était éteinte et que le lourd rideau rouge de la scène venait de s’ouvrir…

Le spectacle sur scène ne m’absorba pas très longtemps. J’étais bien plus intéressée par cette loge !

Première stupéfaction : sa grandeur. Elle se prolongeait derrière moi en un salon cossu.
J’appris plus tard que les abonnés devenaient locataires de leur loge en signant un bail devant notaire. Les abonnements se transmettaient alors comme les titres de noblesse. Les abonnés disposaient donc de leur loge comme bon leur semblaient et pouvaient la décorer avec leurs propres meubles.

Deuxième stupéfaction : Je reconnu mon Orphée de tout à l’heure, qui m’adressa un petit salut entendu. Une autre jeune fille sans grâce se tenait, malheureusement pour elle, à ses côtés. C’était en effet grand malheur pour cette jeune fille, dont la laideur se trouvait décuplée proportionnellement à la beauté de sa voisine, c’est à dire vachement beaucoup !

J’étais fort aise d’avoir été placée suffisamment loin de cet « avion de chasse »…

A l'Opéra, Mary Cassatt

A l’Opéra, Mary Cassatt

A côté de moi se tenait une dame d’un certain âge et fort bien mise, visiblement captivée par l’Opéra qui se jouait.
Je compris assez vite que je n’allais pas me fendre la gueule à ses côtés, mais au moins l’honneur était sauf, je n’avais point l’air d’un thon. Je compris aussi très vite l’importance de cette dernière chose quand je vis le nombre de spectateurs occupés à mater le public avec leurs petites jumelles.

On se désignait des gens du menton, on se saluait, on se chuchotait des choses à l’oreille hypocritement planqué derrière un éventail.
Bref, point capital à bien saisir : on est ici pour voir et être vu, le vrai spectacle étant le public et l’autre seulement un prétexte. Les confidences de mon ami Garnier prenaient tout leur sens : « mon Opéra est un palais dédié aux fastes de la vie mondaine, me disait-il. La vraie scène, ce sont les espaces publics, là où se joue la représention de la réussite sociale ».

 

Avide de représentation, même si je n’avais rien à représenter, et avide de gossip (où je pouvais montrer un vrai potentiel), j’ouvris moi aussi mon éventail et, faute de mieux, je me penchais vers la veille dame, tâchant d’engager la conversation. Elle me répliqua vertement : «  Mademoiselle, si vous ne goutez pas l’Opéra, vous serez sûrement plus à votre aise dehors. »

Je pris sur moi pour réprimer un « espèce de vieille bique ! » et décidai sagement de me concentrer sur le spectacle en attendant l’entracte.
On jouait « La Juive », un opéra tragique usant de tous les ingrédients indispensables : amour impossible, trahison, différence de religions, sacrifice…

Rose Caron, Tragedienne

Rose Caron, Tragédienne

Soudain l’héroïne, Rachel, se mit à se tordre de douleur et pousser des contre-uts qui me donnèrent la chair de poulette. Je me pris à repenser à la pauvre Cornélie Falcon que j’avais rencontré un peu plus tôt dans l’après-midi (Lire Le fantôme de l’Opéra, acte II) et qui avait rompu sa voix et sa carrière précisément à cet acte. Je tremblais donc malgré moi, redoutant que cette voix à la fois si puissante et si fragile ne se cassa nette. Elle se brisa nette, mais d’un effet voulu puisque le rideau tomba aussitôt, suivit d’un tonnerre d’applaudissements. Allons, bon, je m’étais mise à chialer d’émotion… Je priai pour que mon mascara n’en profitât pas pour aller dire bonjour à mon fond de teint…
Brusquement, une vision m’arracha à ces considérations girly superficielles pour me plonger dans des considérations girly profondes : je vis mon « presque Brad Pitt » traverser la scène.

Où allait-il ? Ignorant les présentations d’usage de mes colloc’ de loges, je me levai d’un bond et me précipitai sur la scène. Je me retrouvai comme de bien entendu dans les backstages pour constater avec stupéfaction que ces messieurs se bousculaient dans le foyer de la danse. Contrairement à tout à l’heure (lire Le fantôme de l’Opéra, acte I), je n’étais plus fascinée par les dorures de la salle, quoique… mais certainement plus par l’étrange spectacle qui s’y déroulait. Je vis mes Sorel, Duroy & co en conversation galante avec les artistes féminines de l’Opéra, ce qui n’eut pas l’heur de me plaire.

Je m’engageai dans la salle d’un pas décidé, mais je fus arrêtée par un :

« Madame, vous me voyez fort contrit de devoir vous interdire l’entrée de cette salle.

– Vous êtes qui, vous ? dis-je agacée à l’homme assis derrière un petit bureau.

– Je suis l’huissier en charge de tenir le registre des entrées dans le foyer de la danse.

– Ah, ben vas-y marque : Ariane

– Je crains que le public féminin ne soit pas autorisée à… »

Je n’écoutai pas la réponse et m’engouffrai dans l’antre interdit.

Mon pseudo-Brad Pitt draguant les artistes de l'Opéra

Mon « presque Brad Pitt « draguant les artistes de l’Opéra (extrait du film Anna Karénine)

Mon entrée fut d’autant plus remarquée qu’elle était accompagnée par les aboiements de l’huissier. Tous les regards convergèrent vers moi. Déconcertée par cette atmosphère pesante et surtout par le regard pénétrant de « mon presque Brad Pitt », je m’arrêtai, indécise. Ce clébard d’huissier en profita pour me ramener au seuil de la porte. Et de m’expliquer que je me trouverais bien plus à mon aise dans le grand foyer situé à l’étage, où se pressait le Tout Paris et où : « il serait dommage qu’une demoiselle comme vous le priva de sa si grande beauté ! ». Maitre clébard dû sentir avec raison que je n’allais pas lâcher le fromage si facilement. Il jugea donc plus prudent de m’accompagner dans ledit grand foyer.

Le grand escalier nous déversa au premier étage devant 3 portes monumentales qui s’ouvraient sur une salle encore plus monumentale.

Premier étage de l'Opéra Garnier ouvrant sur le Grand Foyer

Premier étage de l’Opéra Garnier ouvrant sur le Grand Foyer

« Mais, c’est Versailles ici ! » m’écriai-je, hallucinée ! En effet, on se serait cru dans la galerie des glaces de Louis XIV. Un groupe d’hommes se retourna l’air moqueur, l’un d’eux me dit :

« Comme vous dites, Madame, c’est Versailles à Paris : voici Monsieur de Clermont Tonnerre, Monsieur de la Trémoille, moi-même… »

Je compris qu’on était en train de se foutre de ma gueule façon 19ème siècle. Je pris un air pincé de reine douairière :

Maggie Smith, Downton Abbey

Mon air de reine douairière (Maggie Smith, Downton Abbey)

« Pas tout Versailles, Monsieur, car je ne vois là que des sujets et point de Roi ! »

Puis, la tête haute, je me jetai au milieu de ce grand « foyer ».
Je trouve que ce mot prête à confusion car, pour ma part, « foyer » me renvoie plus à l’image de la salle déglingué de mon lycée qu’à cet endroit de ouf’… Apparemment ce nom aurait à voir avec les deux magnifiques cheminée qui orne la galerie.
Imaginez-vous une galerie où 9 personnes peuvent marcher de front sur une longueur de 58 mètres et sous une hauteur de plafond de 18 mètres.
Ajoutez–y un max de candélabres, de lustres, de colonnes, de peintures, de statues… Puis, afin de faire briller tout cet or et de démultiplier l’éclat à l’infini : balancez 5 miroirs de 6 mètres de haut en face de 5 immenses portes fenêtres qui auront le bon gout de donner sur le Louvre…

Voilà ce qu’ils appellent un foyer, voilà ce que j’appelle le luxe et voilà que j’ai envie de crier :
« Vive la France ! ».

Un curieux manège attira bientôt mon attention : des jeunes filles au bras de dames plus âgées effectuaient timidement le tour de ce grand foyer. Quelques Messieurs leur jetaient des œillades.

John Singer Sargent

John Singer Sargent

« Ce sont de jeunes pouliches à marier, et que leur mères exhibent en espérant attirer un étalon titré ».

Je me retournai vivement pour voir l’auteur de cette déclaration dont le ton était fort à mon gout. Je manquais de défaillir :
mon « presque Brad Pitt » se trouvait-là !

« Monsieur de Rothschild, ajouta-t-il dans une révérence, et vous êtes, Madame… ?

Deuxième coup de massue : un Rothschild ??? Je blanchis, je rougis… enfin je me ressaisis :

– Pas Madame, je suis Mademoiselle !

– Alors vous devriez rejoindre la file de ces jeunes filles, me dit-il avec malice.

– Mais Monsieur, comme vous le voyez,  je n’ai point de mère… Puis, tentant le tout pour le tout, j’ajoutai : quant à l’étalon titré, il me semble déjà là ! »

Mon « Brad Pitt de Rothschild » éclata de rire, découvrant ses belles dents larges et blanches.

Le Grand Foyer de l'Opéra Garnier

Le Grand Foyer de l’Opéra Garnier

Je savourais ma victoire, car comme chacun sait «  homme qui se marre, homme au plumard», quand soudain une voix cristalline m’interpella :

«  Ah vous voilà enfin, Madame, je vais ai apporté une coupe de champagne comme promis.

Ma joie s’envola d’un coup.

– Il ne fallait pas vous donner cette peine » articulai-je amèrement.

Décidément ma belle Orphée me collait au basque : d’abord l’escalier, ensuite la loge et maintenant le grand foyer… Enfin tant qu’elle collait seulement aux miennes…

Elle me tendit le verre d’un geste élégant puis tourna son cou de cygne vers mon étalon. Celui-ci nous considéra toutes deux. J’eus envie de pleurer en repensant à la pauvre fille assise dans la loge à coté d’elle : je devais maintenant avoir l’air d’une morue à côté d’une sirène.

Keira Knightley, Anna Karenina-movie-still-jpg

Ma belle Orphée (Keira Knightley dans Anna Karénine)

Quant à elle, fort à son aise, elle lui dit :

« Voyez-vous, Monsieur, je n’ai pas comme vous le bonheur de connaître Madame, nos seuls liens se résument à sa chute que j’ai provoquée dans l’escalier »

Allez v’lan, rajoute-en une couche grognasse ! me dis-je en moi-même.
Je ne sais pas s’il paraissait plus surpris par ce propos, que par son auteur. Comprenant que le match était perdu d’avance, je vidais ma flute cul sec et dis:

«  Je partage votre surprise Monsieur de Rothschild, vous vous demandez comment un pur sang a pu renverser un percheron ! ».
Mon auto-flagellation passa inaperçue tant le Sieur était fasciné par les grands yeux de velours noir et la petite bouche mutine du pur sang en question.

Une soirée, Béraud

Une soirée, Béraud

J’eu soudain envie d’une autre coupe de champ’… que j’attrapai au vol sur un plateau passant à ma hauteur. Un cul sec et un rot étouffé plus tard, je me sentais ragaillardie… et puis non, je me sentais plutôt comme Jennifer Aniston apprenant qu’elle était cocue avec la Angelina Jolie. Je repris donc un pt’it verre, puis un autre, puis un autre, puis…plus rien.

Béraud

Béraud

Quand je repris conscience, j’étais dehors, penchée sur les marches de l’Opéra. Charles (Garnier) me tenait le chapeau et les cheveux pendant que des hoquets peu gracieux me secouaient, présageant d’une issue qui l’était encore moins.

Pas classe, vraiment pas classe… quoique… vomir du champagne au pied du groupe de la danse de Carpeau, en faux cul et corset, le tout en compagnie de Charles Garnier, j’ai connu pire… pas vous ?

 

– Fin de l’Acte V et Fin du Fantôme de l’Opéra –

 Comme énoncé à l’Acte I, ce long spectacle avait pour but de m’entraîner à mon premier roman. Alors voilà, il est temps de vous poser la question fatidico-flippante : Suis-je prête à écrire un roman ? 

 

 

Infos Pratiques

Pour visiter l’Opéra Garnier :

Adresse : Angle rues Scribe et Auber -75009 Paris

Horaires : De 10h à 17h

Tarif : 10€ – Tarif réduit : 6€

Tel : 0 892 89 90 90

Site web : http://visitepalaisgarnier.fr/

Histoire Très Personnelle vous remercie pour ces 5 commentaires :

  1. A la question je réponds sans hésitation que OUI ! c’est du grand art ! je suis, grâce à vous, réconcilié avec l’histoire et la lecture d’un même élan. Je me suis même hasardé à rédiger une annonce sur leboncoin avec humour et recherche comme je l’apprécie ici. Votre talent n’a d’égal que votre beauté. Continuez comme ça et vous rendrez le monde meilleur.
    Cordialement

  2. OUI, REOUI ! vous êtes prête, je suis déjà dans l’attente de ce roman . Vous allez renouveler le roman historique en lui apportant fantaisie et humour .
    Quand au dernier épisode du « fantôme de l’opéra », c’était un délice!

  3. Le roman semble un exercice difficile de prime à bord car il mêle créativité, pirouettes d’écriture et construction tant dans l’évolution de l’histoire que dans les caractères des personnes. Ceci n’est que mon humble avis de lectrice de la première heure : si ces aspects sont les critères d’appréciation pour décider si vous pouvez écrire un roman, dans ce cas, je crois sincèrement chère Ariane que vous en avez signé plus d’un à chaque histoire que vous nous avez contée. Ne doutant pas de votre succès à venir, je me permets d’ores et déjà de réserver une première édition.
    Sincèrement, une Amie fidèle.

  4. Bonjour et merci de ce moment de lecture. Oui je pense qu’un roman est vraiment à la portée de votre plume. Je me permet une critique dans ce que je viens de lire. Je me régale de vous lire et j’ai envie de partager. Les personnages rencontrés pourraient avoir leurs moments, leurs chapitres, développer l’intrigue, le délire avec leurs regards, leurs implications, leurs rencontres et mieux revenir vers vous.
    En tout cas je vous découvre et c’est délicieux. Bonne journée.

  5. Oui et non, vos références sont bien trop pêle-mêle, un roman est quelque chose de bien autre, plus de soi,,,,,
    les références si il y en a, elles doivent être ou naturelles ou ciblées, mais surtout pas en désordre comme là elles m’apparaissent!! etc etc

Mes chers amis, vous avez la parole :

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Ici, pas de longs discours académiques,
Pas de dissection scientifique de l’Histoire,
Pas d’écartèlement de grands hommes entre des dates.

Ici, je vous propose de prendre une porte dérobée de l’Histoire, celle prévue pour les intimes. Tous mes amis vous y attendent. Venez donc prendre un café avec Monsieur de Sade, heu… non pas lui, on va attendre de mieux se connaitre ! Allons plutôt chez Diderot, il est super cool. Ensuite nous irons explorer des châteaux, et chemin faisant, je vous raconterai plein de petites histoires sympathiques…

Je vous propose que l’on s’amuse à créer des thématiques pour donner un alibi à nos promenades intempestives dans les siècles, et des raisons à nos conversations badines.
Vous avez une idée ? Hum… Je vous sens quelque peu timides. Allez hop, je donne le ton : ce sera Le libertinage ! A moins que vous ne préfériez Tortures et Châtiments ? De toute façon,  il y en a pour tous les goûts…

Moi, votre guide ? Mais non, voyons ! Votre meilleure amie historique, celle qui vous prend par le bras et vous chuchote les potins, les scandales et dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas…

Allez hop, c’est parti, suivez-moi !

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Aux grands artistes   Histoire Très Personnelle reconnaissante

Si vous émettez des gloussements de rire lors de la lecture d’Histoire Très Personnelle,
Si vous admirez au moins une personne née avant 1900,
Si la folie de votre imagination n’a d’égale que celle de votre passion,
Si cette passion est la photo, le dessin, le costume, le maquillage, la coiffure, etc.,
Et surtout de faire des choses aussi déjantées que belles…

Qu’attendez-vous pour contacter Histoire Très Personnelle ?
Votre place au Panthéon vous attend !

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Dame Ariane
15ème Siècle
Mademoiselle
de Riri
18ème Siècle

Qui suis-je ?

Je m’appelle Ariane.
Non, pas comme la fusée ! Rhooo… Comme la princesse de la mythologie grecque : ma sœur c’est Phèdre et mon frangin c’est le Minotaure. Quant à mon mari, il s’appelle Bacchus…
Oui je sais, que des cinglés, ce qui expliquerait peut-être mon grain de folie ?

Que fais-je dans la vie ?

Être (enfin) en accord avec moi-même, ce que je ne saurais mieux vous conseiller ; c’est-à-dire vivre de mes passions, prendre du plaisir et surtout, être moi-même.
Non, ce n’est pas un discours idéaliste d’ado attardée, au contraire ! Ça m’a pris 30 ans pour le comprendre,  et surtout, pour oser le faire…
J’ai travaillé de nombreuses années dans la mode en faisant des choses qui m’ont parfois déplu, et j’ai même monté ma propre marque haut de gamme pour femme.
Dans ce magazine, j’ai décidé de réunir toutes mes passions, ce qui donne pêle-mêle : l’Histoire, l’écriture, la direction artistique (et même, je l’avoue, un soupçon de mode, pas pu m’en empêcher !).
La seule passion manquante à l’appel ici est le cinéma, mais ça viendra, je vous en réserve la surprise…

Alors certes, je ne gagne presque pas un rond mais n’empêche, vivre ses passions, qu’est-ce que c’est bon… Une vraie vie de luxe que je souhaite à tout milliardaire !

Pourquoi j’écris ce magazine ?

Franchement, vous en connaissez beaucoup parmi vos amis qui, comme moi, vont se rincer une dent avec le prince de Talleyrand (qu’est-ce qu’il picole celui-là !), coller des baffes à Robespierre ou encore faire la fête avec Marie-Antoinette ?
Non ? Alors, vous voyez, il faut bien que je vous raconte !

Moi au Moyen-Age

Ah, c’est vous mes amis ? Ouf, j’ai eu peur que ce soit quelqu’un d’ici qui m’ait pris en flag !

Je vous explique :

Comme vous le savez, je voyage dans les siècles à la rencontre de mes amis. J’étais donc partie me promener au 15ème siècle pour aller rendre visite à deux copines :  Agnès (Sorel) et Jeanne (d’Arc). Seulement voilà, cette gourgandine d’Agnès est occupée à forniquer avec son Carlito (Charles VII) . Quant à Jeanne, elle est plus ou moins devenue schizo depuis qu’elle entend des voix (ne le dites à personne, surtout pas aux Anglais, mais elle manigance pour prendre la tête d’une armée, n’importe quoi !).

Bref, tout le monde est très occupé et je m’ennuyais. Comme ce ne sont pas les activités fun qui pullulent à cette période de l’Histoire, je suis donc allée faire un tour à l’église, histoire de faire bonne figure et surtout bonne lecture.
Seulement je n’aime pas trop la Bible, il n’y a pas pire pour filer des maux de crâne (et ici pas la peine de chercher d’aspirine, vous ne trouverez que des hosties). Du coup, je remplace le livre Saint par le Saint des livres : le kamasutra. C’est l’accessoire indispensable quand on voyage au Moyen Age, je l’emporte toujours avec moi.

Mais chut ! Ne le dites à personne car je n’ai pas envie de me faire griller (au sens propre du terme !).

Bon, maintenant que vous êtes là, ça vous dit d’aller faire un tour chez ma meilleure amie, Marie-Antoinette ?

Moi au 18ème siècle

Votre voyage depuis le Moyen Age s’est bien passé ?
Moi, je viens de prendre 3 siècles et j’en ai les cheveux qui ont blanchi !

Nous voici chez Marie-Antoinette, mon illustre amie.
Elle adore organiser des sauteries dans son hameau. C’est Loulou qui lui a fait construire ce petit endroit.
Il est certes hyper sympa, mais ça a coûté les yeux de la tête, paraît-il… D’ailleurs pas plus tard qu’hier je lui disais : « Toinette, tu fais ta coquette en jouant à la paysanne avec tes moutons à 3000 dollars, mais ça en énerve plus d’un, tu sais ! Un jour ça tournera mal…».

Enfin bref, aujourd’hui on y joue une pièce de théâtre, veuillez donc excuser ma tenue champêtre quelque peu décontractée. Je me suis habillée à la hâte ce matin, en à peine une heure et demie, c’est vous dire…

Ça vous dérange si je boulotte un cupcake ? J’en ai piqués à la laiterie tout à l’heure, il parait que c’est Lafayette qui a ramené cette curiosité des Etats-Unis, j’en suis folle ! (de l’un comme de l’autre).
Chut, parlons moins fort ! Toinette est en train de jouer sa pièce de théâtre. Cachez-vous donc derrière mon éventail et continuons notre causerie à voix basse.
Entre nous, vous ne trouvez pas que son jeu d’actrice est pitoyable ? C’est comme cette duchesse de Polignac qui…
Comment ça, je critique ? Mais évidemment, voyons ! Manger et médire sont les plus savoureux passe-temps de ce siècle.

Allez, mes amis, je cesse de vous ballotter entre les siècles, cette fois c’est moi qui viens à vous…

Moi au 21ème siècle

Salut les amis, on se fait la bise ?
Ah… de retour au 21ème siècle, ça fait du bien !
Veste, legging et chewing-gum, c’est à ça que l’on sait qu’on est revenu à la maison.

Bon, on se fait la photo finale ? Afin que vous sachiez enfin à quoi je ressemble telle que Dieu m’a faite (et aussi la mode printemps-été, j’avoue !)
Meeeer… juste au moment où je faisais ma bulle de chewing-gum ! C’est fou cette faculté naturelle que j’ai de me faire prendre en flagrant délit de mauvaise conduite… Mais bon, autant vous y habituer dès à présent, parce que ce n’est pas prêt de changer ! ( Maman si tu me lis : désolée…)

Maintenant que la glace est définitivement rompue entre nous, on va pouvoir se balader en toute liberté et en toute intimité dans les différents siècles !

L’Histoire, c’est Mon Histoire…

Allez hop, c’est parti, suivez-moi !

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Chers amis,

Bienvenus dans la tour de contrôle d’Histoire Très Personnelle.
Vous trouverez ici tous les futurs plans de vol : nos prochaines destinations (les articles à venir), et les nouveaux grands voyages dans l’Histoire (les nouveaux thèmes).
Nous décollons pour une nouvelle destination (nouvel article) chaque début de semaine, quant aux nouveaux grands voyages, c’est selon l’humeur du pilote.

Embarquement imminent !

Nouveau Grand Voyage : L’Amour

Prochaines Destinations

Lieux :
Dans le thème « Tortures et Châtiments » : Cartouche, un homme explosif

Lieux :
Dans le nouveau thème de « L’Amour » : Château de Maisons-Laffitte (A Monsieur le Marquis)

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Bon voyage…

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