Pétage de Plombs à Bicêtre

Lieux -  30 décembre 2013

Mes amis l’heure est grave : je dois aller à Bicêtre, autrement dit, en enfer. Là où les condamnés comptent leurs derniers jours avant la mort, les bagnards leurs premières heures en enfer, et où les fous, y étant déjà, comptent les heures dans leurs fers…

Je maudis mon pote Victor (Hugo) qui m’a embarqué dans ce plan foireux, soit disant nécessaire à l’écriture d’un bouquin sur les derniers jours d’un condamné. Je lui avais pourtant dit que j’avais piscine ce jour-là mais il m’avait répondu : « Très bien ma Chère, continuez donc vos menus et futiles plaisirs pendant que je m’occuperai seul d’abolir la peine de mort ».
Ah, il sait comment me parler l’animal…

Allez, hop, c’est parti, suivez-moi !

 

Prison du Kremlin-Bicêtre

Prison du Kremlin-Bicêtre

24 Octobre 1827, début d’après-midi, début de pluie. 15 minutes que je poireaute devant l’entrée de Bicêtre et point de Hugo en vue. A mon arrivée, un garde m’a dit : « Vous ne pouvez point entrer, Madame ».
J’ai ri nerveusement : « Tant mieux Monsieur ! ».

Je suis donc resté là, à attendre… Ayant peur qu’il me prenne pour une folle, et qu’il me jette avec les autres fous de la prison, j’ai re- ri nerveusement et je lui ai dit ma pensée.
Il a rit aussi : « Que je le voudrais, que je ne pourrais Madame, les femmes sont enfermées à la Salpêtrière, point à Bicêtre ! ».
Ça ne m’a pas fait rire : « Suis pas folle ! Ok sergent Garcia ? ».
Ça ne l’a pas faire rire non plus.

Silence. Ça fait maintenant 20 minutes que je poireaute…

Le garde me jette des regards en coin, ça m’agace :

Victor Hugo en 1829

Victor Hugo en 1829

« Dites-donc mon brave, vous ne croyez tout de même pas que j’ai fait tout ce chemin depuis Paris avec une volière sur le melon (mon grand chapeau à plumes) pour tapiner chez les fol-dingos ? Je suis une intellectuelle engagée, moi Monsieur ! J’attends mon ami Victor qui écrit un bouquin sur un condamné à mort ; Bicêtre est notre bibliothèque voyez-vous…

– Pour sûr Madame, si on peut appeler ça une bibliothèque… Il est vrai que Bicêtre a beaucoup à raconter…

– Et bien racontez-moi donc, mon bon, ce sera plus courtois que de me reluquer le faux-cul.

Il hésite, intimidé :
– Et bien… tout d’abord Bicêtre fut un monastère puis un château d’Évêque au Moyen-Age. Il devint ensuite un hospice pour soldats estropiés sous Louis XIII. C’est Louis XIV qui en fit une prison.

– Cette « lumière » de Roi Soleil a déménagé Dieu aux Invalides, alors Lucifer a pris la place ! Dis-je en ricanant.

Je ne crois pas qu’il ait compris, il poursuit :

– Nous avons eu de célèbres prisonniers… Latude au 18ème siècle… il paraît qu’il apprivoisait les rats du fond de son cachot et qu’il écrivait sur des tablettes de mie de pain au moyen d’arrêtes de poisson qu’il trempait dans son sang. Il rit, fait une pause, puis reprend, comme pour lui-même : puis il y a eu la Révolution…

Château de Bicêtre en ruine

Château de Bicêtre en ruine

– Ah ça ! C’était bien la première fois qu’il faisait meilleur être prolo dans un cachot qu’aristo dans un château, dis-je.

– Hélas, Madame, vous semblez ignorer les terribles événements de septembre 1792. Les révolutionnaires sont aussi venus dans les prisons. A Bicêtre, ils ont massacrés en 2 jours près de 200 prisonniers.

Je blêmis : Hein ???

– Oui Madame, ils recherchaient des contre-révolutionnaires qui se seraient cachés ici. Il n’y en avait point, on le leur a dit, mais ils répliquèrent : «  Nous tuerons donc ces prisonniers pour les délivrer de la prison et de leur coupables souffrances !». Ils les firent tous sortir dans la grande cour. Ils les interrogèrent et écrivirent « bon à tués » sur ceux qui leur paraissaient suspects. Ils les massacrèrent ensuite avec des gourdins et de vieilles épées. Ils durent s’y reprendre à plusieurs reprises pour certains, dit-on, finissant d’arracher les têtes à main nue pendant que…

Massacres de Septembre 1792

Massacres de Septembre 1792

Le garde n’a pas le temps de finir sa phrase qu’un grand bruit assourdissant de chaines et de grilles retendit.
Je sursaute, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, sans compter celles qui font déborder mes frisottis depuis plus de 30 minutes.
Je pivote sur mes talons et m’éloigne à grands pas, quand une main s’abat sur mon bras.

Un bon de cabri et un cri de Castafiore plus tard, je me retourne en brandissant mon sac à main. Je reconnais mon agresseur… trop tard,  le sac s’abat lourdement sur sa tête, dont le chapeau haut de forme se sauve pitoyablement dans une flaque d’eau.

« Et bien ma chère est-ce là votre façon d’accueillir un ami ?

– Un ami à la bourre oui ! Et encore, j’eu préféré que ce soit mon absence qui vous accueille, vous voici donc bien chanceux mon cher Victor ! » Dis-je en colère.

Hugo me regarde avec des yeux ronds, un sourire figé, encore tout étourdi de cette violente salutation et remet machinalement son chapeau maintenant tout sale et cabossé.

Chapelier Fou, Tim Burton

Chapelier Fou, Tim Burton

Je lui dis qu’il me fait penser à personnage de Tim Burton ; il ne comprend pas. Je lui dis qu’il n’est pas question que je retourne à Bicêtre ; il comprend :

« Écoutez ma chère, je ne vais pas m’entortiller dans de vaines excuses car vous n’êtes pas femme à vous en satisfaire. Alors je vous dirai simplement ceci : faites aujourd’hui avec moi un pas vers la cruauté humaine pour mieux l’anéantir !

– Ah bon ? Et que me proposez-vous ? Un remake de 1792 version charitable : plutôt que tuer les prisonniers on butte les geôliers, et comme on n’a pas d’épée rouillée on fait le boulot à coup de sac à main dans la tronche ?

– Le coup que j’ai reçu était donc une manière d’échauffement ? » Me dit-il en riant. « Allons, ma mie, tranquillisez-vous, ma seule arme est ma plume ; je compte l’affûter à Bicêtre car je ne veux trancher qu’une seule tête : celle de la veuve sanguinaire de M. Guillotin. »

Il me prend le bras tout en causant. Victor est très bavard, et là, tout de suite, ça me gonfle… Mais comme le sujet est grave et que je viens de lui mettre une beigne, je prends sur moi :

« L’autre jour, me dit-il, en passant devant l’hôtel de ville, j’assistais bien malgré moi à l’horrible répétition d’une exécution qui devait s’y tenir le lendemain. Le bourreau était là, graissant les rainures de sa guillotine. J’ai été saisi d’horreur : comment cet homme qui s’apprêtait à en tuer un autre, pouvait-il perpétrer son crime en plein jour, causant de la chose avec des badauds curieux, pendant qu’un misérable désespéré se débattait dans la solitude de sa prison et dans la pensée de sa mort imminente ? »

Il se tait, je lui demande :

« Est-ce de là que vous vient l’idée d’écrire les derniers jours d’un condamné ?

– Oui, c’est une idée qui me hante et dont je ne peux me débarrasser qu’en la jetant dans un livre ! Je dois faire du lecteur un condamné, pour qu’il sache ce qu’on lui cache. Je ne montrerai point le couperet, je montrerai la pensée, sa pensée ! Bien plus tranchante, bien plus douloureuse ! Pour cela je dois être juste, je dois être vrai. Allons cueillir cette vérité belle amie… »

Je frissonne, nous venons de passer le vieux porche. Le garde m’a de nouveau parlé, enfin je crois… Hugo lui a répondu quelque chose, je ne sais quoi.

Je n’écoute plus, je suis hypnotisée par la scène qui se déroule dans la cour où nous venons d’arriver.

Je voudrais détourner les yeux, je voudrais crier, je voudrais m’enfuir ; je reste figée, silencieuse, insensible à la pluie glacée qui s’est remise à tomber. Je fixe tous ces hommes nus et grelottants. Je détaille malgré moi ces membres maigres et sales qui dégoulinent de pluie et de misère, sous l’œil impassible des gardiens.

Le silence est à peine troublé par le bruit sourd et métallique des gouttes qui s’écrasent sur les longues et grosses chaines qui recouvrent le sol de la cour.

Mise en place de la chaine du Bagne

Mise en place de la chaine du Bagne dans la cour de la Force, Bicêtre.

Un nuage de vapeur s’échappe des dos décharnés et courbés de tous ces malheureux pendant qu’ils enfilent avec difficulté les chemises et les pantalons mouillés de pluie, qu’on a entassé à leurs pieds.

J’articule dans un souffle :

«  Qui sont-ils ?

– Des bagnards… me répond Hugo d’une voix sans timbre. Aujourd’hui ils rejoignent le port de Toulon, demain ils embarqueront pour les colonies et rejoindrons l’enfer ».

Un bruit fracassant remplit la cour : les prisonniers sont maintenant en train d’être enchaînés. De lourds carcans de fer se referment sur les centaines de chevilles et de poignets, mordant les chairs et broyant les os. Même les cous sont enserrés dans des colliers de fer, dernière coquetterie d’une cruauté sans nom.

Game of Throne

Game of Throne

Les malheureux attendent avec résignation, d’un air triste et morne comme ces bêtes de somme qui, harassées de fatigue et de coups, acceptent le joug sans résistance.

 

 

Un homme s’approche avec une énorme massue. Il la brandit au-dessus de la tête d’un des prisonniers ; je jette un cri, le prisonnier tressaute, la massue vient s’abattre à quelques millimètres du cou, fermant la charnière du collier d’un coup sec. Le pauvre claque des dents, je ne sais si c’est de peur, de froid ou de l’immense vibration provoqué par le choc. Pendant cette opération, chaque bagnard devient un condamné à mort potentiel. Si le malheureux bouge la tête, la sentence s’applique immédiatement.

Le ferrement du Forcat

Le ferrement du Forcat

Cette pensée m’obsède, et chaque coups de massue est une torture qui me remue jusqu’aux entrailles, je vacille, Hugo me soutient :

« Courage ! » Me dit-il,  je décuplerais au centuple chaque coup porté à ces malheureux pour les porter aux juges et à leurs lois criminelles ! Voilà ce qu’ils appellent la civilisation ! Voilà ce qu’ils appellent l’exemple nécessaire ! Ils brisent l’humanité de chacun de ces hommes, et à force d’atrocités lentes et savantes ils en ôteront les sens et jusqu’à la dernière goutte de vie. »

C’est le trou noir : en une fraction de seconde je m’arrache du bras d’Hugo, je hurle et m’élance sur le forgeron. Sous le choc et la surprise, ce dernier vacille, mouline l’air quelques instants avec ses bras et finis par tomber lourdement sur le sol. Je lui déverse une grêle de coups de sac à main en pleine poire. Je frappe encore et encore, je ne vois plus rien, la pluie et la folie m’aveuglent. A peine entends-je le formidable tumulte des cris de joie des prisonniers qui dansent autour de moi en faisant claquer leurs chaines.  Des mains m’empoignent, je mords, j’insulte, je crache, je fais le remake de l’exorciste…

Le Cri, Munch

Le Cri, Munch

Puis de nouveau le trou noir…

Je suis entrée à Bicêtre j’étais normale, je suis sortie de Bicêtre, j’était folle.
Je suis entrée à Bicêtre, j’étais hébétée, je suis sortie de Bicêtre, j’étais une bête…

 

Notes et Infos pratiques

Les Dialogues de Victor Hugo sont tirés de ses propres propos (sa préface du Dernier Jour d’un Condamné, son discours à l’Assemblée…)

Possibilité de visiter toute la partie historique de l’hôpital de Bicêtre avec un conférencier (les cachots, la cour de Force des Bagnards, etc.)

http://www.monuments-nationaux.fr/fr/visites-conferences-ile-de-france/programme/

Histoire Très Personnelle vous remercie pour ces 7 commentaires :

  1. Que ce récit est poignant de réalisme! Vous racontez tellement bien!

  2. merci …. de nous rappeler ces pans de notre histoire !!

  3. Excellent ! Une nouvelle façon d’apprendre l’histoire. (Y)

  4. j’ai suivi ce récit, ne sachant plus qui tenait la plume,j’ai trouvé ça très divertissant et instructif…merci

  5. vraiment excellent!! Captivant!!

  6. j’aime traine en ses lieux mais si je ni laisse jamais ma trace. j’aime etre l’ombre qui s’emerveille d’evrit magique.
    je viens un peu dans la lumiere pour dire merci a son ateur qui a un plume tres belle et un zeste d’humour.
    je retroune dans mon ombre continue mes lecture delicieux en c’est lieu.

  7. apres cette lecture, moi qui avait chaud , des frissons sont arrivé dans mon dos .on se dit quand meme que l’etre humains depuis la nuit des temps, peut etre creatif et fou en meme temp enfin merci pour cette lecture captivante et emouvante aussi

Mes chers amis, vous avez la parole :

Les champs marqués d'une * sont nécessaires pour que votre commentaire soit publié

x

Ici, pas de longs discours académiques,
Pas de dissection scientifique de l’Histoire,
Pas d’écartèlement de grands hommes entre des dates.

Ici, je vous propose de prendre une porte dérobée de l’Histoire, celle prévue pour les intimes. Tous mes amis vous y attendent. Venez donc prendre un café avec Monsieur de Sade, heu… non pas lui, on va attendre de mieux se connaitre ! Allons plutôt chez Diderot, il est super cool. Ensuite nous irons explorer des châteaux, et chemin faisant, je vous raconterai plein de petites histoires sympathiques…

Je vous propose que l’on s’amuse à créer des thématiques pour donner un alibi à nos promenades intempestives dans les siècles, et des raisons à nos conversations badines.
Vous avez une idée ? Hum… Je vous sens quelque peu timides. Allez hop, je donne le ton : ce sera Le libertinage ! A moins que vous ne préfériez Tortures et Châtiments ? De toute façon,  il y en a pour tous les goûts…

Moi, votre guide ? Mais non, voyons ! Votre meilleure amie historique, celle qui vous prend par le bras et vous chuchote les potins, les scandales et dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas…

Allez hop, c’est parti, suivez-moi !

x
Aux grands artistes   Histoire Très Personnelle reconnaissante

Si vous émettez des gloussements de rire lors de la lecture d’Histoire Très Personnelle,
Si vous admirez au moins une personne née avant 1900,
Si la folie de votre imagination n’a d’égale que celle de votre passion,
Si cette passion est la photo, le dessin, le costume, le maquillage, la coiffure, etc.,
Et surtout de faire des choses aussi déjantées que belles…

Qu’attendez-vous pour contacter Histoire Très Personnelle ?
Votre place au Panthéon vous attend !

Contactez-moi
x
Dame Ariane
15ème Siècle
Mademoiselle
de Riri
18ème Siècle

Qui suis-je ?

Je m’appelle Ariane.
Non, pas comme la fusée ! Rhooo… Comme la princesse de la mythologie grecque : ma sœur c’est Phèdre et mon frangin c’est le Minotaure. Quant à mon mari, il s’appelle Bacchus…
Oui je sais, que des cinglés, ce qui expliquerait peut-être mon grain de folie ?

Que fais-je dans la vie ?

Être (enfin) en accord avec moi-même, ce que je ne saurais mieux vous conseiller ; c’est-à-dire vivre de mes passions, prendre du plaisir et surtout, être moi-même.
Non, ce n’est pas un discours idéaliste d’ado attardée, au contraire ! Ça m’a pris 30 ans pour le comprendre,  et surtout, pour oser le faire…
J’ai travaillé de nombreuses années dans la mode en faisant des choses qui m’ont parfois déplu, et j’ai même monté ma propre marque haut de gamme pour femme.
Dans ce magazine, j’ai décidé de réunir toutes mes passions, ce qui donne pêle-mêle : l’Histoire, l’écriture, la direction artistique (et même, je l’avoue, un soupçon de mode, pas pu m’en empêcher !).
La seule passion manquante à l’appel ici est le cinéma, mais ça viendra, je vous en réserve la surprise…

Alors certes, je ne gagne presque pas un rond mais n’empêche, vivre ses passions, qu’est-ce que c’est bon… Une vraie vie de luxe que je souhaite à tout milliardaire !

Pourquoi j’écris ce magazine ?

Franchement, vous en connaissez beaucoup parmi vos amis qui, comme moi, vont se rincer une dent avec le prince de Talleyrand (qu’est-ce qu’il picole celui-là !), coller des baffes à Robespierre ou encore faire la fête avec Marie-Antoinette ?
Non ? Alors, vous voyez, il faut bien que je vous raconte !

Moi au Moyen-Age

Ah, c’est vous mes amis ? Ouf, j’ai eu peur que ce soit quelqu’un d’ici qui m’ait pris en flag !

Je vous explique :

Comme vous le savez, je voyage dans les siècles à la rencontre de mes amis. J’étais donc partie me promener au 15ème siècle pour aller rendre visite à deux copines :  Agnès (Sorel) et Jeanne (d’Arc). Seulement voilà, cette gourgandine d’Agnès est occupée à forniquer avec son Carlito (Charles VII) . Quant à Jeanne, elle est plus ou moins devenue schizo depuis qu’elle entend des voix (ne le dites à personne, surtout pas aux Anglais, mais elle manigance pour prendre la tête d’une armée, n’importe quoi !).

Bref, tout le monde est très occupé et je m’ennuyais. Comme ce ne sont pas les activités fun qui pullulent à cette période de l’Histoire, je suis donc allée faire un tour à l’église, histoire de faire bonne figure et surtout bonne lecture.
Seulement je n’aime pas trop la Bible, il n’y a pas pire pour filer des maux de crâne (et ici pas la peine de chercher d’aspirine, vous ne trouverez que des hosties). Du coup, je remplace le livre Saint par le Saint des livres : le kamasutra. C’est l’accessoire indispensable quand on voyage au Moyen Age, je l’emporte toujours avec moi.

Mais chut ! Ne le dites à personne car je n’ai pas envie de me faire griller (au sens propre du terme !).

Bon, maintenant que vous êtes là, ça vous dit d’aller faire un tour chez ma meilleure amie, Marie-Antoinette ?

Moi au 18ème siècle

Votre voyage depuis le Moyen Age s’est bien passé ?
Moi, je viens de prendre 3 siècles et j’en ai les cheveux qui ont blanchi !

Nous voici chez Marie-Antoinette, mon illustre amie.
Elle adore organiser des sauteries dans son hameau. C’est Loulou qui lui a fait construire ce petit endroit.
Il est certes hyper sympa, mais ça a coûté les yeux de la tête, paraît-il… D’ailleurs pas plus tard qu’hier je lui disais : « Toinette, tu fais ta coquette en jouant à la paysanne avec tes moutons à 3000 dollars, mais ça en énerve plus d’un, tu sais ! Un jour ça tournera mal…».

Enfin bref, aujourd’hui on y joue une pièce de théâtre, veuillez donc excuser ma tenue champêtre quelque peu décontractée. Je me suis habillée à la hâte ce matin, en à peine une heure et demie, c’est vous dire…

Ça vous dérange si je boulotte un cupcake ? J’en ai piqués à la laiterie tout à l’heure, il parait que c’est Lafayette qui a ramené cette curiosité des Etats-Unis, j’en suis folle ! (de l’un comme de l’autre).
Chut, parlons moins fort ! Toinette est en train de jouer sa pièce de théâtre. Cachez-vous donc derrière mon éventail et continuons notre causerie à voix basse.
Entre nous, vous ne trouvez pas que son jeu d’actrice est pitoyable ? C’est comme cette duchesse de Polignac qui…
Comment ça, je critique ? Mais évidemment, voyons ! Manger et médire sont les plus savoureux passe-temps de ce siècle.

Allez, mes amis, je cesse de vous ballotter entre les siècles, cette fois c’est moi qui viens à vous…

Moi au 21ème siècle

Salut les amis, on se fait la bise ?
Ah… de retour au 21ème siècle, ça fait du bien !
Veste, legging et chewing-gum, c’est à ça que l’on sait qu’on est revenu à la maison.

Bon, on se fait la photo finale ? Afin que vous sachiez enfin à quoi je ressemble telle que Dieu m’a faite (et aussi la mode printemps-été, j’avoue !)
Meeeer… juste au moment où je faisais ma bulle de chewing-gum ! C’est fou cette faculté naturelle que j’ai de me faire prendre en flagrant délit de mauvaise conduite… Mais bon, autant vous y habituer dès à présent, parce que ce n’est pas prêt de changer ! ( Maman si tu me lis : désolée…)

Maintenant que la glace est définitivement rompue entre nous, on va pouvoir se balader en toute liberté et en toute intimité dans les différents siècles !

L’Histoire, c’est Mon Histoire…

Allez hop, c’est parti, suivez-moi !

x

Chers amis,

Bienvenus dans la tour de contrôle d’Histoire Très Personnelle.
Vous trouverez ici tous les futurs plans de vol : nos prochaines destinations (les articles à venir), et les nouveaux grands voyages dans l’Histoire (les nouveaux thèmes).
Nous décollons pour une nouvelle destination (nouvel article) chaque début de semaine, quant aux nouveaux grands voyages, c’est selon l’humeur du pilote.

Embarquement imminent !

Nouveau Grand Voyage : L’Amour

Prochaines Destinations

Lieux :
Dans le thème « Tortures et Châtiments » : Cartouche, un homme explosif

Lieux :
Dans le nouveau thème de « L’Amour » : Château de Maisons-Laffitte (A Monsieur le Marquis)

Merci d’avoir choisi Histoire Très Personnelle,
Bon voyage…

Chers amis,

Faites partie du Cercle des Initiés et recevez les articles dès leur sortie.

x
x

Chers amis,

Devenez membre du Cercle des Initiés d’Histoire Très Personnelle, et soyez les premiers à embarquer pour les nouvelles destinations !
Je viendrais toquer à votre boite mail une fois par semaine, à chaque nouvel article.

Notez qu’Histoire Très Personnelle impose une loi drastique à sa Newsletter (car c’est tellement vicieux une Newsletter sinon !) :

Article 1 : Jamais de spam tu ne feras
Article 2 : Pas plus d’une fois par semaine (max !) tu apparaîtras
Article 3 : Drôle toujours tu seras
Article 4 : Informations captivantes obligatoirement tu délivreras

Le non-respect d’un de ces articles entraînera la mort immédiate et publique de la newsletter, par procédé de décapitation du cou, euh… du code.

La page Facebook n'est pas encore disponible, mais vous pouvez déjà nous soutenir !
x