Inconscient et Révolution

Exposition L’Ange du Bizarre, Première Partie

Actu -  6 mai 2013

Obsession, fantasme, terreur, folie… Plongeons-nous dans une inquiétante mais délicieuse obscurité, celle du romantisme noir. Ne cherchez pas à y voir clair mes amis, ne cherchez pas de logique car là où je vous emmène tout n’est que sensations, émotions, réflexes…
Le lugubre y côtoie la perversité, Satan fait l’amour aux vierges et Sade en éclate de rire.
Je vous entraîne dans une vraie danse de Sabbat sur fond de bouleversements politiques où les sorcières s’appellent Baudelaire, Géricault ou Goya, et où la mort, présidente, trinque à votre bonne santé.

Allez hop, c’est parti, entrez dans la danse !

 

L’Italien ou le confessionnal des Pénitents Noirs

Il fait sombre, très sombre, et pour cause,  nous sommes plongés dans notre inconscient ; on y voit presque rien et pourtant…
« Regardez-là ! Il se passe des choses bizarres : est-ce bien une jeune femme endormie qui serait sur le point de se faire violer par un incube (démon hirsute et velu) ? Mon dieu !
On y voit enfin un peu mieux : Quoi ? Mais… elle n’est pas endormie du tout, elle est dans une extase érotique ! Si, si, regardez donc ce cheval, les yeux exorbités, qui surgit de son rideau rouge : il symbolise le désir passionnel et le sexe masculin ; quant au rideau rouge, c’est celui de la femme.
Oulala ! Je crois que je viens de comprendre : c’est le fantasme du viol ! Non mais… quelle horreur ! »

Et tandis que la raison crie au scandale, braille d’indignation, une petite voix (serait-ce la nôtre ?), nous chuchote : « quelle délicieuse horreur, n’est-ce pas ? ».

Le Cauchemar, Füssli

Avec son « Cauchemar », le peintre Füssli fait figure de proue du Romantisme Noir, car c’est une peinture s’adressant non plus à la raison mais à l’inconscient !
Le hic, c’est qu’on est en Angleterre, en 1781, et que Freud n’a pas encore publié ses bouquins (le premier ne sortira qu’en 1893), donc pour le moment c’est : « l’inconscient ? Connais pas ! ».
Le pauvre spectateur ne donc peut pas comprendre pourquoi il ressent un tel émoi en regardant ces œuvres, lui qui jusqu’à présent avait l’habitude de contempler de jolies scènes religieuses ou de beaux portraits. Bonjour le choc !

Vous imaginez ? En pleine journée, dans un lieu hautement intellectuel rempli d’œuvres d’art, au milieu d’une foule de bourgeois bien-pensants,  il se met à avoir de vilaines pensées libidineuses (vous savez, la petite voix…). D’un coup il rougit, le pauvre diable, il se sent honteusement coupable !
Et que fait-on dans ces cas-là ? On planque ses émotions et on se donne bonne contenance : on s’agite, on s’indigne, voire même on s’évanouit pour les plus show-off (beaucoup de jeunes filles s’évanouissaient devant cette peinture).
Même dans les journaux on déconseille vivement aux personnes sensibles de venir voir cette ignoble peinture.
Il est intéressant de préciser qu’à l’époque, on pense que si une femme enceinte rêve d’un démon, elle peut engendrer un enfant malformé. La chose est grave, donc …

Autoportrait, Füssli

Le petit Füssli ne se fait pas que des copains : c’est toute une société qui se déchaîne contre lui, l’accusant de manger du porc avarié (c’est quoi le rapport ?) et de picoler des breuvages hallucinogènes et démoniaques (ils n’ont peut-être pas tort sur ce dernier point).

Il faut dire que pour un prédicateur de son état, il y a va fort,  l’apôtre. Pour la petite histoire, Füssli est un suisse qui a dû s’exiler en Angleterre suite à un pamphlet qui a fait scandale à Zurich. Monsieur n’en est donc pas à son premier coup d’essai, Monsieur aime choquer !
Il semblerait que peindre ce genre de sujets le fait beaucoup plus kiffer que lire la bible…

Et voilà peut-être un des grands bouleversements de cette période : la bible ennuie, la bible lasse, la bible agace, il n’y a qu’à écouter Sade : « Envoyons la courtisane de Galilée se reposer de la peine qu’elle eut de nous faire croire, pendant dix-huit siècles, qu’une femme peut enfanter sans cesser d’être vierge ». (Lire It’s Sade, so sad – 1ère)

Que ce soit en Angleterre vers 1770, où le mouvement du romantisme a commencé, ou bien en France, en cette période tout juste post-révolutionnaire, la religion perd du terrain. Comme Dieu se fait de plus en plus lointain, les démons pointent leur vilain nez et viennent peupler l’imaginaire. C’est pourquoi Marie Du Deffand, à la question de son ami Horace Walpole :
« Croyez-vous au fantôme ? »
Répond:
« Non, mais j’en ai peur… »

Portrait de Horace Walpole

Quant à Horace, inutile de lui poser la question, il prétend qu’il a écrit en quelques semaines son roman le château d’Otrante, (premier roman gothique) sous la dictée automatique d’un fantôme (veinard ! Pourquoi ça ne m’arrive jamais, à moi ?). A en croire le livre, le fantôme a eu le bon goût de s’inspirer des châteaux gothiques et des légendes moyenâgeuses.

En effet, à cette époque, si la bible prend la poussière, les grimoires du Moyen Age, eux, se dépoussièrent : c’est la fête des sorcières, des fantômes et autres châteaux forts… Puis comme on est en quête de sensations fortes et de paradis déchus, on y ajoute une pincée de terreur gourmande : le seigneur du château fort se transforme en vampire, le moine chevalier en Satan lubrique… Bref, que du bonheur ! (Avouez ! ça n’a pas tellement changé depuis, non ?)

 

Si les artistes croient aux fantômes pour notre plus grand plaisir, c’est beaucoup moins plaisant lorsqu’il s’agit d’un peuple tout entier.
Et ça, Goya, ça le gonfle !

Ce peintre de cour et de bonne morale, déchante sévère lorsqu’éclate la révolution. Il est halluciné, ô combien on le comprend, par cette nouvelle société portée par des révolutionnaires. En effet, ces révolutionnaires qui prônent de belles valeurs, ne sèment finalement que destruction et désolation.

Prise du Palais des Tuileries, 10 Aout 1792 –  Bertaux

Mais plutôt que d’en pleurer, il a pris le parti d’en rire et de mener sa propre révolution : au lieu de baïonnettes et d’hommes forts, ce sera pinceaux et eau-forte (de l’acide nitrique dilué dans de l’eau) ; et à défaut de couper les têtes en série, il taille des shorts dans ses séries.

Tout le monde en prend pour son grade : la bêtise populaire, avec ses croyances représentées par « le vol des sorcières » ; les monstres et autres fantômes dans « ils se pomponnent » où ces derniers se font une petite séance de manucure ; les aristo (représentés sous les traits de malades mentaux) bâillonnés par des révolutionnaires, et qui avalent sans broncher leurs inepties dans « Les Chinchillas » (les révolutionnaires ? C’est l’ âne, qui symbolise la bêtise) ; et le meilleur pour la fin : la guerre, où il n’est point besoin d’explication, le titre se suffisant à lui-même : « Grand exploit ! Avec des morts ! ».

Les Chinchillas, Goya

Grand exploit ! Avec des morts ! Goya

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme vous le voyez, on est au sortir de la révolution et ça en a secoué plus d’un. C’est ce qui prédispose les artistes à ce courant du Romantisme Noir. Il faut dire qu’il y a de quoi, déjà qu’en 2013 on ne s’est toujours pas bien remis d’avoir coupé la tête d’un roi, quant à celle de Marie-Antoinette, je n’en parle même pas, alors juste après le drame, vous imaginez ? Il y avait même des grandes boucheries portant le doux nom de Place de Grève ou Place de la Révolution qui fleurissaient (mais je ne vous les conseille pas, même si c’est du 100% origine France…).

Bref, que du macabre qui a marqué fortement les esprits et suscité bien des questionnements. Sade, échappant de peu à la guillotine des révolutionnaires, en conclut que « la cruauté est le premier sentiment qu’imprime en nous la nature ».
Alors, grâce aux romantiques noirs, trêve d’hypocrisie et montrons enfin la vraie nature de l’homme !

Fin de la première partie
Prochainement dans la deuxième partie : Satan et Cannibalisme

 

Notation et Infos pratiques

Note : 8/10

Le plus : Très belles œuvres et bonnes explications. Expo bien scénarisée, comme sait le faire le musée d’Orsay.

Le moins : c’est long ! L’expo regroupe 3 mouvements (romantisme noir, symbolisme et surréalisme). Que du très intéressant (même si le surréalisme me parle moins) mais dur de rester concentré jusqu’à la fin !

 

Exposition :

Date : 5 mars – 9 juin 2013

Adresse : Musée d’Orsay – 5 Quai Anatole France, 75007 Paris

Horaire : Ouverture de 9h30 à 18h. Nocturne le jeudi : 21h45. Fermé le lundi

Tarif : Plein tarif 12€, tarif réduit 9,50€

Tel : 01 40 49 48 14

Site web : http://www.musee-orsay.fr

 

Mes chers amis, vous avez la parole :

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Ici, pas de longs discours académiques,
Pas de dissection scientifique de l’Histoire,
Pas d’écartèlement de grands hommes entre des dates.

Ici, je vous propose de prendre une porte dérobée de l’Histoire, celle prévue pour les intimes. Tous mes amis vous y attendent. Venez donc prendre un café avec Monsieur de Sade, heu… non pas lui, on va attendre de mieux se connaitre ! Allons plutôt chez Diderot, il est super cool. Ensuite nous irons explorer des châteaux, et chemin faisant, je vous raconterai plein de petites histoires sympathiques…

Je vous propose que l’on s’amuse à créer des thématiques pour donner un alibi à nos promenades intempestives dans les siècles, et des raisons à nos conversations badines.
Vous avez une idée ? Hum… Je vous sens quelque peu timides. Allez hop, je donne le ton : ce sera Le libertinage ! A moins que vous ne préfériez Tortures et Châtiments ? De toute façon,  il y en a pour tous les goûts…

Moi, votre guide ? Mais non, voyons ! Votre meilleure amie historique, celle qui vous prend par le bras et vous chuchote les potins, les scandales et dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas…

Allez hop, c’est parti, suivez-moi !

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Aux grands artistes   Histoire Très Personnelle reconnaissante

Si vous émettez des gloussements de rire lors de la lecture d’Histoire Très Personnelle,
Si vous admirez au moins une personne née avant 1900,
Si la folie de votre imagination n’a d’égale que celle de votre passion,
Si cette passion est la photo, le dessin, le costume, le maquillage, la coiffure, etc.,
Et surtout de faire des choses aussi déjantées que belles…

Qu’attendez-vous pour contacter Histoire Très Personnelle ?
Votre place au Panthéon vous attend !

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Dame Ariane
15ème Siècle
Mademoiselle
de Riri
18ème Siècle

Qui suis-je ?

Je m’appelle Ariane.
Non, pas comme la fusée ! Rhooo… Comme la princesse de la mythologie grecque : ma sœur c’est Phèdre et mon frangin c’est le Minotaure. Quant à mon mari, il s’appelle Bacchus…
Oui je sais, que des cinglés, ce qui expliquerait peut-être mon grain de folie ?

Que fais-je dans la vie ?

Être (enfin) en accord avec moi-même, ce que je ne saurais mieux vous conseiller ; c’est-à-dire vivre de mes passions, prendre du plaisir et surtout, être moi-même.
Non, ce n’est pas un discours idéaliste d’ado attardée, au contraire ! Ça m’a pris 30 ans pour le comprendre,  et surtout, pour oser le faire…
J’ai travaillé de nombreuses années dans la mode en faisant des choses qui m’ont parfois déplu, et j’ai même monté ma propre marque haut de gamme pour femme.
Dans ce magazine, j’ai décidé de réunir toutes mes passions, ce qui donne pêle-mêle : l’Histoire, l’écriture, la direction artistique (et même, je l’avoue, un soupçon de mode, pas pu m’en empêcher !).
La seule passion manquante à l’appel ici est le cinéma, mais ça viendra, je vous en réserve la surprise…

Alors certes, je ne gagne presque pas un rond mais n’empêche, vivre ses passions, qu’est-ce que c’est bon… Une vraie vie de luxe que je souhaite à tout milliardaire !

Pourquoi j’écris ce magazine ?

Franchement, vous en connaissez beaucoup parmi vos amis qui, comme moi, vont se rincer une dent avec le prince de Talleyrand (qu’est-ce qu’il picole celui-là !), coller des baffes à Robespierre ou encore faire la fête avec Marie-Antoinette ?
Non ? Alors, vous voyez, il faut bien que je vous raconte !

Moi au Moyen-Age

Ah, c’est vous mes amis ? Ouf, j’ai eu peur que ce soit quelqu’un d’ici qui m’ait pris en flag !

Je vous explique :

Comme vous le savez, je voyage dans les siècles à la rencontre de mes amis. J’étais donc partie me promener au 15ème siècle pour aller rendre visite à deux copines :  Agnès (Sorel) et Jeanne (d’Arc). Seulement voilà, cette gourgandine d’Agnès est occupée à forniquer avec son Carlito (Charles VII) . Quant à Jeanne, elle est plus ou moins devenue schizo depuis qu’elle entend des voix (ne le dites à personne, surtout pas aux Anglais, mais elle manigance pour prendre la tête d’une armée, n’importe quoi !).

Bref, tout le monde est très occupé et je m’ennuyais. Comme ce ne sont pas les activités fun qui pullulent à cette période de l’Histoire, je suis donc allée faire un tour à l’église, histoire de faire bonne figure et surtout bonne lecture.
Seulement je n’aime pas trop la Bible, il n’y a pas pire pour filer des maux de crâne (et ici pas la peine de chercher d’aspirine, vous ne trouverez que des hosties). Du coup, je remplace le livre Saint par le Saint des livres : le kamasutra. C’est l’accessoire indispensable quand on voyage au Moyen Age, je l’emporte toujours avec moi.

Mais chut ! Ne le dites à personne car je n’ai pas envie de me faire griller (au sens propre du terme !).

Bon, maintenant que vous êtes là, ça vous dit d’aller faire un tour chez ma meilleure amie, Marie-Antoinette ?

Moi au 18ème siècle

Votre voyage depuis le Moyen Age s’est bien passé ?
Moi, je viens de prendre 3 siècles et j’en ai les cheveux qui ont blanchi !

Nous voici chez Marie-Antoinette, mon illustre amie.
Elle adore organiser des sauteries dans son hameau. C’est Loulou qui lui a fait construire ce petit endroit.
Il est certes hyper sympa, mais ça a coûté les yeux de la tête, paraît-il… D’ailleurs pas plus tard qu’hier je lui disais : « Toinette, tu fais ta coquette en jouant à la paysanne avec tes moutons à 3000 dollars, mais ça en énerve plus d’un, tu sais ! Un jour ça tournera mal…».

Enfin bref, aujourd’hui on y joue une pièce de théâtre, veuillez donc excuser ma tenue champêtre quelque peu décontractée. Je me suis habillée à la hâte ce matin, en à peine une heure et demie, c’est vous dire…

Ça vous dérange si je boulotte un cupcake ? J’en ai piqués à la laiterie tout à l’heure, il parait que c’est Lafayette qui a ramené cette curiosité des Etats-Unis, j’en suis folle ! (de l’un comme de l’autre).
Chut, parlons moins fort ! Toinette est en train de jouer sa pièce de théâtre. Cachez-vous donc derrière mon éventail et continuons notre causerie à voix basse.
Entre nous, vous ne trouvez pas que son jeu d’actrice est pitoyable ? C’est comme cette duchesse de Polignac qui…
Comment ça, je critique ? Mais évidemment, voyons ! Manger et médire sont les plus savoureux passe-temps de ce siècle.

Allez, mes amis, je cesse de vous ballotter entre les siècles, cette fois c’est moi qui viens à vous…

Moi au 21ème siècle

Salut les amis, on se fait la bise ?
Ah… de retour au 21ème siècle, ça fait du bien !
Veste, legging et chewing-gum, c’est à ça que l’on sait qu’on est revenu à la maison.

Bon, on se fait la photo finale ? Afin que vous sachiez enfin à quoi je ressemble telle que Dieu m’a faite (et aussi la mode printemps-été, j’avoue !)
Meeeer… juste au moment où je faisais ma bulle de chewing-gum ! C’est fou cette faculté naturelle que j’ai de me faire prendre en flagrant délit de mauvaise conduite… Mais bon, autant vous y habituer dès à présent, parce que ce n’est pas prêt de changer ! ( Maman si tu me lis : désolée…)

Maintenant que la glace est définitivement rompue entre nous, on va pouvoir se balader en toute liberté et en toute intimité dans les différents siècles !

L’Histoire, c’est Mon Histoire…

Allez hop, c’est parti, suivez-moi !

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Embarquement imminent !

Nouveau Grand Voyage : L’Amour

Prochaines Destinations

Lieux :
Dans le thème « Tortures et Châtiments » : Cartouche, un homme explosif

Lieux :
Dans le nouveau thème de « L’Amour » : Château de Maisons-Laffitte (A Monsieur le Marquis)

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