Concours – Frissons & Gueuleton

Actu -  23 novembre 2013

Un voleur qui se balade dans les rues de paris au 18ème siècle ? Rien d’exceptionnel vous me direz…Mais quand ce voleur rencontre le grand Grenouille, la star du « Parfum » et qu’il se retrouve dans les salons philosophiques, là ça devient carrément flippant…

Mais pas de panique, pour vous remettre de vos émotions, un bon Dîner chez Richelieu vous attends !
J’ai dit bon, pas ennuyeux… Car quand le Cardinal pique une colère, ça met l’ambiance et même les siècles s’en souviennent !

Voici, mes amis, les deux autres textes gagnants qui font suite à Astérix à la BNF !

Quand la plume est prise par les lecteurs d’Histoire Très Personnelle, ça donne ça :

Allez, hop, c’est parti, suivez-les !

 

Je suis un voleur (par Cédric)

Un vol qui a mal tourné !

Un vol qui a mal tourné !

Comme tout le monde j’ai commencé par voler quelques sous dans la bourse de ma mère, puis des cigares dans le bureau de mon père. J’ai volé des pommes sur le marché, pas pour les manger, je n’aime pas les pommes, mais pour le simple plaisir de les posséder. Plus tard, je vidais les poches des gentilshommes et les paniers des ménagères. Et doucement, d’un vol à l’autre, l’adolescence me surprit. Alors je volais les dessous des lavandières.

 

Très vite je pris plaisir à ces tissus aux odeurs enivrantes et les femmes commencèrent à m’attirer … et à me rejeter.
Je suis un voleur laid.

Le voleur de pommes,Vittorio Reggianini

Le voleur de pommes,Vittorio Reggianini

Dès lors j’ai commencé à voler des bijoux, de la dentelle et de la soie pour les séduire. Elles acceptaient toutes mes présents mais jamais mon amour.
Un jour, au hasard d’une ruelle sombre où je suivais une jeune femme des plus exquises, je rencontrais un homme étrange, un certain Jean-Baptiste Grenouille.  Lui aussi suivait cette même jeune femme. Nous avons donc sympathisé. Je finis pas assommer la damoiselle pour lui dérober ses dentelles finement ouvragées afin de les offrir à une charmante voisine que je convoitais depuis peu. C’est alors que ce Grenouille me confia que lui aussi était un voleur… mais un voleur d’odeurs ! Et tout en étouffant la jeune femme de ses mains puissantes, il m’expliqua comment procéder pour capturer cette chose si volatile et délicate qu’est leur essence. J’étais subjugué.
« Tout peut donc se voler ! » me dis-je ébahi.

Après cette rencontre j’ai erré longtemps dans les rues parisiennes, sentant une idée neuve germer au plus profond de mon esprit. Voler des bijoux ou de belles étoffes ne me permettrait jamais de conquérir le cœur des femmes, pour les posséder je devais leur offrir plus, beaucoup plus que de la simple verroterie et quelques bouts de tissus.
Alors j’ai commencé à voler des mots !

La leçon de Grenouille

La leçon de Grenouille

Le Paris des Lumières abritait alors les plus grands penseurs, tous attirés par la protection qu’offrait Madame de Pompadour, en ce siècle où le clergé faisait force de loi et où les idées novatrices étaient bien souvent considérées comme hérétiques. C’est donc au petit Trianon que je commettais la plupart de mes larcins. Depuis 1737, l’Etat condamnait la Franc-Maçonnerie pour son libéralisme et son amour de la démocratie et l’Eglise menaçait d’excommunication quiconque voulait rejoindre cet ordre prônant la liberté de conscience.

Tous ces libres penseurs d’avant-garde se réunissaient donc discrètement dans les salons de la favorite du roi, Madame Poisson (délicieux pied de nez lorsque l’on sait que le poisson est l’un des symboles les plus anciens du christianisme).
Ici, Monsieur Montesquieu venait pérorer ces théories naissantes sur la liberté, le droit, le libéralisme, le bonheur … c’est à lui que je volais mes premiers mots : « Il faudrait convaincre les hommes du bonheur qu’ils ignorent, lors même qu’ils en jouissent ». Là, Monsieur Rousseau criait son aversion des mensonges et des faux-semblants. Je lui volais cette phrase : « L’espèce de bonheur qu’il me faut n’est pas tant de faire ce que je veux, que de ne pas faire ce que je ne veux pas.». Ou bien encore Monsieur Voltaire qui discourait sur la tolérance et la liberté de penser et à qui je dérobais «L’intérêt que j’ai à croire une chose n’est pas une preuve de l’existence de cette chose».

Madame de Pompadour, Boucher

Madame de Pompadour, Boucher

Ainsi je me retrouvais vite l’heureux propriétaire d’un nombre conséquent de belles phrases, n’attendant que le moment opportun pour venir délicatement se poser à l’oreille d’une femme admirative de tant de sagesse. Femme que j’avais d’ailleurs déjà élue en mon sein !
Madame du Deffand tenait l’un des salons les plus populaires de Paris, depuis longtemps je vouais pour elle un amour inavoué et grandissant. Proche de tous ces philosophes que j’enviais, elle était dotée d’une grande culture et il me faudrait lui servir une phrase des plus majestueuses si je voulais gagner ce cœur tant convoité.
Un jour, tard, après une soirée à laquelle j’avais réussi à me rendre en ayant dérobé l’invitation de quelque étourdi, je me retrouvais seul avec elle. Le cadre était idéal, le feu éclairait chaleureusement la pièce, le vin l’avait rendu d’humeur joyeuse et je me risquais à lui glisser ces deux phrases que j’affectionnais tant : «L’instant où nous naissons est un pas vers la mort. Alors aimez qui vous aime». Sa réaction fut pour le moins inattendue : elle devint blême, puis verte, puis rouge, et je la sentais fulminer tandis qu’elle quittait la pièce d’un pas décidé.

Séduction, Reggianini

Séduction, Reggianini

Lorsqu’elle revint, la fureur bouillait dans ses yeux et elle me jeta au visage un petit morceau de papier. Fébrile je le dépliais. Il s’agissait d’une lettre de monsieur Voltaire, dont j’ignorais jusqu’alors qu’il était l’un de ses intimes. Je parcourus rapidement le billet des yeux et, abasourdi, tombais sur ces deux phrases que je venais de lui citer…
« Dehors, imposteur !» furent les seuls mots qui réussirent à s’échapper de ses lèvres pincées par la colère … et la pitié que je lui inspirais.
« Personne n’a le droit de m’humilier de la sorte !» M’exclamais.

Plus tard, tapis dans la nuit, j’attendis qu’elle sorte. Lorsqu’elle se dirigea vers les quais de Seine, je la suivis discrètement, me faufilant d’une ombre à une autre, toujours plus près.
Son cri attira dehors la population avinée de la rue portuaire à peine assoupie. Lorsqu’ils me virent ainsi, les bras couverts de sang, une poignée de cheveux s’envolant gracieusement de mes doigts pour aller se mêler aux brumes paresseuses de cette froide nuit de novembre, je ne dus mon salut qu’à l’arrivée des forces de l’ordre.

Salut..Quel étrange mot !  Comme il sonne faux dans cette cellule sombre et humide où le seul son audible est celui de la pierre que le bourreau passe inlassablement sur le fil de la guillotine !

«Il y a autant de vices qui viennent de ce qu’on ne s’estime pas assez que de ce qu’on s’estime trop ».

 

Un Dîner chez son éminence (Par Adrien de Febvin)

 Fin du souper, Grün

Fin du souper, Grün

Un beau jour de janvier de l’an de grâce 1610, alors que je contemplais la merveilleuse gorge de ma bonne amie , un courrier arriva. Je fis sonner mon valet afin qu’il fasse attendre le messager dans le petit salon pourpre car ce dernier avait pour consigne de rendre son message en main propre.  Voyant le sceau que celui-ci portait je me doutais du destinataire : notre merveilleux Richelieu ! Il nous fait l’honneur de sa table au palais cardinal.

« Fichtre » me dis-je, « il va me falloir investir en une nouvelle fraise de une bonne dentelle de Calais. » C’est ce que je fis et armé de ma fidèle épée, décoré de mes plus glorieux rubans et accompagné par ma charmante et très plantureuse épouse, nous prîmes la voiture pour nous rendre en la demeure de notre premier ministre-cardinal. L’accueil fût très glacial, les arcades du palais sont un véritable courant d’air mais ce supplice ne dura que le moment de descendre de la voiture et d’atteindre le premier vestibule du palais.

La sortie du bourgeois, Béraud

La sortie du bourgeois, Béraud

Guidés par le laquais, nous montâmes ces larges escaliers de marbres. Au passage nous jetâmes un rapide coup d’œil aux décors qui donnaient à cet espace tout son prestige. En haut de l’escalier d’honneur, le laquais ouvrit la grande porte de chêne et nous vîmes notre cardinal, plus rouge que jamais discutant avec le comte de la Marquay.

 

Nous le saluâmes avec tous les égards dû à son rang, à son prestige, à sa position, à sa richesse….et il me demanda des nouvelles de mon charmant comté, je lui répondis par une banalité. Mon esprit était occupé ailleurs, et tandis que je saluais d’un signe de tête un autre invité, je fouillais la salle du regard. Je constatais alors avec désespoir que la comtesse de la Marquay n’était point présente ni ses douces lèvres qui me tourmentaient depuis cette nuit à Saint-Germain….

Enfin, je me consolais , le déjeuner était digne du cardinal : dans ce salon aux boiseries dorés où je pus admirer de véritables chefs d’œuvres et un beau portrait de notre Roi Louis le treizième, il nous fus servis un repas à la fois simple mais très solennel (la pourpre cardinalice oblige). en entrée, de curieux légumes firent leur apparitions, légumes que le cardinal faisait venir d’Indes appelés aubergines. Ces dites aubergines étaient farcis, le goût de ce légume est surprenant bien qu’un peu fade au premier abord mais la farce nous attrape et nous fais entrer dans une douce et infinie volupté. Suivirent les volatiles : cailles, poules, poulets, pigeons, faisans…après les volatiles les grands classiques : moutons, veaux, bœufs, lards…vous l’aurez compris, ce fus très copieux.  Les conversations allaient bon train, et celle avec le cardinal était des plus intéressante. ON ne pouvait pas en dire autant de ce comte de la Marquay… ce personnage manquant horriblement de prestige, de lettres et de manières…Surtout de manières  ! Il a cette fâcheuse habitude de se curer les dents avec le bout pointu des couteaux.

Cardinal de Richelieu, Champaigne

Cardinal de Richelieu, Champaigne

Ce détails d’une vulgarité notoire n’échappa pas au cardinal. A peine avait-il observé le malappris, que je le vit devenir encore plus pourpre que son cape. Visiblement fort courroucé, il se leva et d’un geste notifia son congé à Marquay.  Puis, non content de voir partir le fauteur, il sonna son valet :

« Faites limer la pointes des couteaux de tous nos services  !». lança-t-il d’un voix sévère.

C’est ainsi que j’appris le 13 mai 1610 que je devais faire de même avec les miens ; un édit portant cette nouvelle consigne.

Et c’est ainsi, encore, que je pus briller en société en racontant cette charmante histoire, glorieuse pour le cardinal et piteuse pour ce pauvre la Marquay !

 


Notes

 Texte « Je suis un voleur » : Ce texte est une fiction sur base historique. De ce fait, J-B Grenouille est un personnage de fiction issu du roman  » Le Parfum » de Patrick Süskind.

Quant’à Madame du Deffand, elle a réellement existé mais sa mort n’est pas celle décrite ici. Elle est morte de sa belle mort à l’âge de 83 ans.
Elle est effectivement tombée amoureuse d’un voleur de mots du nom de Horace Walpole (le lanceur du romantisme noir), à plus de 70 ans !

Histoire Très Personnelle vous remercie pour ces 4 commentaires :

  1. Une fois de plus deux textes excellents. Merci pour ces récits.

  2. Quel joli texte !!!! un vrai plaisir … et frissons :-)

  3. Excellent texte ….MERCI ….un vrai plaisir à lire !

  4. J’aurai voulu trouver autre chose de plus … Comment dire … Intemporel ? Formidable ? Mais je ne trouve rien de plus que j’adore !!! Saperlipopette !!! C’est fichtrement bien, mieux je kiffe …

Mes chers amis, vous avez la parole :

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Ici, pas de longs discours académiques,
Pas de dissection scientifique de l’Histoire,
Pas d’écartèlement de grands hommes entre des dates.

Ici, je vous propose de prendre une porte dérobée de l’Histoire, celle prévue pour les intimes. Tous mes amis vous y attendent. Venez donc prendre un café avec Monsieur de Sade, heu… non pas lui, on va attendre de mieux se connaitre ! Allons plutôt chez Diderot, il est super cool. Ensuite nous irons explorer des châteaux, et chemin faisant, je vous raconterai plein de petites histoires sympathiques…

Je vous propose que l’on s’amuse à créer des thématiques pour donner un alibi à nos promenades intempestives dans les siècles, et des raisons à nos conversations badines.
Vous avez une idée ? Hum… Je vous sens quelque peu timides. Allez hop, je donne le ton : ce sera Le libertinage ! A moins que vous ne préfériez Tortures et Châtiments ? De toute façon,  il y en a pour tous les goûts…

Moi, votre guide ? Mais non, voyons ! Votre meilleure amie historique, celle qui vous prend par le bras et vous chuchote les potins, les scandales et dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas…

Allez hop, c’est parti, suivez-moi !

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Aux grands artistes   Histoire Très Personnelle reconnaissante

Si vous émettez des gloussements de rire lors de la lecture d’Histoire Très Personnelle,
Si vous admirez au moins une personne née avant 1900,
Si la folie de votre imagination n’a d’égale que celle de votre passion,
Si cette passion est la photo, le dessin, le costume, le maquillage, la coiffure, etc.,
Et surtout de faire des choses aussi déjantées que belles…

Qu’attendez-vous pour contacter Histoire Très Personnelle ?
Votre place au Panthéon vous attend !

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Dame Ariane
15ème Siècle
Mademoiselle
de Riri
18ème Siècle

Qui suis-je ?

Je m’appelle Ariane.
Non, pas comme la fusée ! Rhooo… Comme la princesse de la mythologie grecque : ma sœur c’est Phèdre et mon frangin c’est le Minotaure. Quant à mon mari, il s’appelle Bacchus…
Oui je sais, que des cinglés, ce qui expliquerait peut-être mon grain de folie ?

Que fais-je dans la vie ?

Être (enfin) en accord avec moi-même, ce que je ne saurais mieux vous conseiller ; c’est-à-dire vivre de mes passions, prendre du plaisir et surtout, être moi-même.
Non, ce n’est pas un discours idéaliste d’ado attardée, au contraire ! Ça m’a pris 30 ans pour le comprendre,  et surtout, pour oser le faire…
J’ai travaillé de nombreuses années dans la mode en faisant des choses qui m’ont parfois déplu, et j’ai même monté ma propre marque haut de gamme pour femme.
Dans ce magazine, j’ai décidé de réunir toutes mes passions, ce qui donne pêle-mêle : l’Histoire, l’écriture, la direction artistique (et même, je l’avoue, un soupçon de mode, pas pu m’en empêcher !).
La seule passion manquante à l’appel ici est le cinéma, mais ça viendra, je vous en réserve la surprise…

Alors certes, je ne gagne presque pas un rond mais n’empêche, vivre ses passions, qu’est-ce que c’est bon… Une vraie vie de luxe que je souhaite à tout milliardaire !

Pourquoi j’écris ce magazine ?

Franchement, vous en connaissez beaucoup parmi vos amis qui, comme moi, vont se rincer une dent avec le prince de Talleyrand (qu’est-ce qu’il picole celui-là !), coller des baffes à Robespierre ou encore faire la fête avec Marie-Antoinette ?
Non ? Alors, vous voyez, il faut bien que je vous raconte !

Moi au Moyen-Age

Ah, c’est vous mes amis ? Ouf, j’ai eu peur que ce soit quelqu’un d’ici qui m’ait pris en flag !

Je vous explique :

Comme vous le savez, je voyage dans les siècles à la rencontre de mes amis. J’étais donc partie me promener au 15ème siècle pour aller rendre visite à deux copines :  Agnès (Sorel) et Jeanne (d’Arc). Seulement voilà, cette gourgandine d’Agnès est occupée à forniquer avec son Carlito (Charles VII) . Quant à Jeanne, elle est plus ou moins devenue schizo depuis qu’elle entend des voix (ne le dites à personne, surtout pas aux Anglais, mais elle manigance pour prendre la tête d’une armée, n’importe quoi !).

Bref, tout le monde est très occupé et je m’ennuyais. Comme ce ne sont pas les activités fun qui pullulent à cette période de l’Histoire, je suis donc allée faire un tour à l’église, histoire de faire bonne figure et surtout bonne lecture.
Seulement je n’aime pas trop la Bible, il n’y a pas pire pour filer des maux de crâne (et ici pas la peine de chercher d’aspirine, vous ne trouverez que des hosties). Du coup, je remplace le livre Saint par le Saint des livres : le kamasutra. C’est l’accessoire indispensable quand on voyage au Moyen Age, je l’emporte toujours avec moi.

Mais chut ! Ne le dites à personne car je n’ai pas envie de me faire griller (au sens propre du terme !).

Bon, maintenant que vous êtes là, ça vous dit d’aller faire un tour chez ma meilleure amie, Marie-Antoinette ?

Moi au 18ème siècle

Votre voyage depuis le Moyen Age s’est bien passé ?
Moi, je viens de prendre 3 siècles et j’en ai les cheveux qui ont blanchi !

Nous voici chez Marie-Antoinette, mon illustre amie.
Elle adore organiser des sauteries dans son hameau. C’est Loulou qui lui a fait construire ce petit endroit.
Il est certes hyper sympa, mais ça a coûté les yeux de la tête, paraît-il… D’ailleurs pas plus tard qu’hier je lui disais : « Toinette, tu fais ta coquette en jouant à la paysanne avec tes moutons à 3000 dollars, mais ça en énerve plus d’un, tu sais ! Un jour ça tournera mal…».

Enfin bref, aujourd’hui on y joue une pièce de théâtre, veuillez donc excuser ma tenue champêtre quelque peu décontractée. Je me suis habillée à la hâte ce matin, en à peine une heure et demie, c’est vous dire…

Ça vous dérange si je boulotte un cupcake ? J’en ai piqués à la laiterie tout à l’heure, il parait que c’est Lafayette qui a ramené cette curiosité des Etats-Unis, j’en suis folle ! (de l’un comme de l’autre).
Chut, parlons moins fort ! Toinette est en train de jouer sa pièce de théâtre. Cachez-vous donc derrière mon éventail et continuons notre causerie à voix basse.
Entre nous, vous ne trouvez pas que son jeu d’actrice est pitoyable ? C’est comme cette duchesse de Polignac qui…
Comment ça, je critique ? Mais évidemment, voyons ! Manger et médire sont les plus savoureux passe-temps de ce siècle.

Allez, mes amis, je cesse de vous ballotter entre les siècles, cette fois c’est moi qui viens à vous…

Moi au 21ème siècle

Salut les amis, on se fait la bise ?
Ah… de retour au 21ème siècle, ça fait du bien !
Veste, legging et chewing-gum, c’est à ça que l’on sait qu’on est revenu à la maison.

Bon, on se fait la photo finale ? Afin que vous sachiez enfin à quoi je ressemble telle que Dieu m’a faite (et aussi la mode printemps-été, j’avoue !)
Meeeer… juste au moment où je faisais ma bulle de chewing-gum ! C’est fou cette faculté naturelle que j’ai de me faire prendre en flagrant délit de mauvaise conduite… Mais bon, autant vous y habituer dès à présent, parce que ce n’est pas prêt de changer ! ( Maman si tu me lis : désolée…)

Maintenant que la glace est définitivement rompue entre nous, on va pouvoir se balader en toute liberté et en toute intimité dans les différents siècles !

L’Histoire, c’est Mon Histoire…

Allez hop, c’est parti, suivez-moi !

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Embarquement imminent !

Nouveau Grand Voyage : L’Amour

Prochaines Destinations

Lieux :
Dans le thème « Tortures et Châtiments » : Cartouche, un homme explosif

Lieux :
Dans le nouveau thème de « L’Amour » : Château de Maisons-Laffitte (A Monsieur le Marquis)

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